La possible origine française de l’hymne "God save the Queen"

Le Royaume-Uni n'a pas d'hymne national officiel, mais le "God save the Queen" (Que Dieu protège la Reine) possède une longue histoire d'usage dans cette fonction et est utilisé par le gouvernement comme hymne national. Lorsque le souverain britannique est un homme, on utilise une version alternative qui est en fait le texte original "God save the King".Bien que son origine soit incertaine voici les différentes thèses à son sujet : - Dans l'ouvrage apocryphe (dont l'authenticité n'est pas établie) Souvenirs, la Marquise de Créquy évoque une origine française de l’hymne. L'ancêtre du "God save the King" serait le poème "Grand Dieu sauve le Roi", écrit en 1686 par la duchesse de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis (futur lycée militaire de Saint-Cyr) pour l'inauguration de son établissement en septembre par le roi, alors souffrant d'une fistule anale. Jean-Baptiste Lully le mis en musique en 1687 pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale, ce qui donna lieu à des festivités considérables dans tout le royaume, popularisant ainsi l'hymne. La mort prématurée de Lully au cours des répétitions a conduit à une certaine confusion sur la paternité de l'oeuvre. Celui-ci serait probablement tombé dans l'oubli à la mort de Louis XIV si le compositeur allemand Haendel ne l'avait entendu lors d'une visite à Versailles en 1714 puis plagié à son retour en Angleterre. Il l'aurait par la suite vendu à la couronne britannique pour en faire un hymne royal lui valant ainsi la paternité de l'œuvre. Le texte anglais, qui fut traduit par un certain Carrey, suit fidèlement la version française, à un ou deux adjectifs près. Le chant rencontra vraisemblablement un énorme succès et fut joué dans toutes les cérémonies officielles où le roi était présent.Par ailleurs, traduit en latin "Domine, salvum fac Regem", il devint l'hymne royal français jusqu'en 1792, date de la dissolution de la monarchie.- Dans le Oxford Companion to Music (1938), son auteur, Percy Scholes, cite un morceau de clavier de John Bull (16

Quel est le rapport entre un dauphin, le Dauphiné et le dauphin du roi ?

région du Dauphiné, rattachée en 1349 au royaume de France, tient son nom du fait que de nombreux comtes du Viennois ont porté comme second prénom Dauphin depuis Guigues IV Dauphin, comte d'Albon et du Viennois de 1133 à 1142. Ce prénom, Dauphin, (Delphinus en latin), qui représente l’animal marin, rappelle les liens forts du Dauphiné avec la Provence et donc la Méditerranée (le blason du Dauphiné ne comportait à la base que le dauphin de Méditerranée).En 1349, Humbert II du Viennois vendit sa seigneurie d'Albon et du Viennois au roi de France Philippe VI de Valois, à la condition que l'héritier portât le titre de dauphin. Depuis les héritiers du trône de France portent ce titre. Cependant, pour avoir le titre de dauphin, il fallait non seulement être l'héritier du trône, mais aussi descendre du roi régnant. Ainsi François Ier, cousin de son prédécesseur Louis XII, ne fut jamais titré dauphin.Jusqu'au règne de Louis XIV, on parlait de "dauphin de Viennois", après lui de "dauphin de France". Le premier prince français à avoir été surnommé "le dauphin" fut Charles V le Sage, roi de France de 1364 à 1380, aîné des petits-fils de Philippe VI. Le dernier fut le duc d'Angoulême, Louis-Antoine, fils de Charles X; il renonça au titre en 1830.L'expression s'utilise encore couramment pour désigner le successeur désigné de quelqu'un (homme d'État, miss, magnat fortuné...)