Connaissez-vous l'origine de l'expression française: "de plain-pied"???



Mettons les choses au point dès le départ : l’expression de « plein-pied » n’existe pas en langue française, il faut écrire « de plain-pied » ! A moins que vous n’essayiez de faire comprendre à votre interlocuteur que c’est bien votre pied tout entier que vous avez immergé dans une flaque d’eau. Et encore… Afin d’employer correctement et à propos cette expression tout en comprenant ce qu’elle signifie et d’où elle vient, nous vous invitons à découvrir cet article. Bonne lecture!

Définition de l’expression « de plain-pied ».

L’expression « de plain-pied » n’a, à l’origine, qu’un rapport très étroit avec le corps humain. Lorsque l’expression est utilisée en tant qu’expression adverbiale, elle signifie entrer dans un lieu sans qu’on n’ait besoin de monter ni de descendre.

"Arrivé au bout du passage, il atteignit l’escalier, descendit les premières marches, et bientôt se trouva de plain-pied avec le cimetière de l’abbaye…" (Alexandre Dumas)


Plus familièrement et au sens figuré, elle signifie accomplir une action facilement, sans que cela souffre de difficulté (ex : « cela va de plain-pied », comprendre : c’est tout naturel). On pourra aussi utiliser l’expression pour dire que l’on rentre « de plain-pied » dans un sujet, c’est-à-dire directement et immédiatement, autrement dit on met les pieds dans le plat.

Lorsque l’expression est placée dans une phrase en tant que locution adjectivale, elle désigne un espace qui se trouve sur le même niveau, au même étage. On peut aussi l’utiliser au sens figuré pour signifier « au même niveau » de quelqu’un ou de quelque chose :

"Devoir la vie à un malfaiteur, accepter cette dette et la rembourser, être, en dépit de soi-même, de plain-pied avec un repris de justice, et lui payer un service avec un autre service ; se laisser dire : Va-t’en, et lui dire à son tour : Sois libre; sacrifier à des motifs personnels le devoir…" (Victor Hugo)

Plus concrètement dans le domaine de l’immobilier, elle qualifie les pièces d’un appartement ou d’une maison qui se trouvent au même étage et/ou au même niveau.


Origine de l’expression « de plain-pied »

Le terme « plain » est rarement utilisé seul dans une phrase. On le retrouve ainsi dans l’expression « de plain-pied ». Le mot vient du latin planus, un adjectif qui qualifie ce qui est plat, sans relief ni inégalités. C’est de ce même terme que vient le mot « plaine ». La locution se forme dès le début du XVIIe siècle où on la trouve sous la forme suivante : « à plain-pied » afin de désigner un espace qui se trouve au niveau du sol, c’est-à-dire auquel on peut accéder sans que le pied n’ait à gravir ou descendre des marches.

Pour aller plus loin : On trouve la locution dans deux autres expressions populaires. « Être de plain-pied avec quelqu’un » signifie bien s’entendre, être en bons termes. Il est aussi utilisé dans le terme « plain-chant », qui désigne un genre musical sacré. Il tire son origine du latin Cantus Planus, qui caractérise un chant sans ruptures, accidents ou altérations.

Par ailleurs, le terme français « plain » a donné naissance à l’adjectif plain en anglais : quelque chose de commun, de simple, d’ordinaire voire de banal. (...)

Source: https://www.lalanguefrancaise.com/expressions/de-plain-pied-definition-et-origine

A REGARDER: 

👉Origine de certaines expressions françaises


A lire: ce jour là, 31 août 1979 : passage de l'ouragan David


Le 31 août 1979, David changea brusquement de cap pour frapper l’île d’Haïti de plein fouet, causant la mort de plus de 2000 personnes.

Le 22 août 1979, une large et intense onde tropicale quitta le continent africain et trois jours plus tard acquit le statut de dépression tropicale. Une crête de haute pression s’étendant des côtes d’Afrique jusqu’au Sud-est des USA força la dépression vers l’Ouest en direction des Antilles, mais surtout dans un environnement de plus en plus favorable. Ainsi le 27 août dans la matinée, David devint le 2e ouragan de l’été 1979 sur l’atlantique; puis le 28 le cyclone passa en catégorie 4 avec des vents de 240 km/h alors qu’il se trouvait tout près des petites Antilles où l’alerte fut décrétée, pourtant les habitants de l’île de la Dominique continuèrent a vaqué à leurs occupations pensant que leurs montagnes les protégeraient de David, bien mal leur en pris.

En effet, durant les premières heures de l’aube du 30 août 1979, l’un des plus violents ouragans du siècle écoulé s’abattit sur les îles de la Dominique, de la Guadeloupe et de la Martinique et de Marie Galantes avec des vents de plus de 222 km/h, accompagnés de pluie torrentielle et d’une onde de tempête de 4 mètres. L’île de la Dominique paya un lourd tribut, ses bananeraies furent dévasté, des millions d’arbres déracinés, des entrepôts détruits.La quasi-totalité des habitations de la capitale Roseaux furent, détruites ou endommagées incluant le splendide Jardin botanique et le manoir où siégeait le parlement de l’île.


Source: https://mrmeteo.info/site/2013/08/le-31-aout-1979-david-changea-brusquement-de-cap-pour-frapper-lile-dhaiti-de-plein-fouet-causant-la-mort-de-plus-de-2000-personnes/

Ce jour-là le 28 août 1963: « I have a dream » de Martin Luther King

Le 28 août 1963, à Washington, Martin Luther King délivrait un discours historique qui fit de lui l’une des figures emblématiques de la lutte contre la ségrégation et le racisme.















Après la marche contre les discriminations raciales, le pasteur noir américain Martin Luther King, prononce son célèbre discours « I have a dream » à Washington DC, le 28 août 1963, devant 250 000 personnes. Son rêve, est celui d’une Amérique fraternelle, où, Blancs, et Noirs, se retrouveraient unis et libres.

Traiter avec l’élève difficile

Lorsqu’un élève enfreint une règle importante de la classe ou de l’école, nous suggérons une approche en cinq étapes :

1. Expliquer brièvement et précisément à l’élève quel comportement est inadéquat.

2. Expliquer brièvement à l’élève pourquoi ce comportement est inadéquat.

3. Donner le choix à l’élève entre deux conséquences en présentant toujours la conséquence positive en premier.

4. Donner à l’élève un temps raisonnable pour qu’il puisse prendre sa décision, sinon le tout peut être perçu comme un ultimatum.

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Comment traiter avec l’élève difficile: 5 astuces.




Lorsqu’un élève enfreint une règle importante de la classe ou de l’école, nous suggérons une approche en cinq étapes :

1. Expliquer brièvement et précisément à l’élève quel comportement est inadéquat.

2. Expliquer brièvement à l’élève pourquoi ce comportement est inadéquat.

3. Donner le choix à l’élève entre deux conséquences en présentant toujours la conséquence positive en premier.

4. Donner à l’élève un temps raisonnable pour qu’il puisse prendre sa décision, sinon le tout peut être perçu comme un ultimatum.

5. Appliquer les conséquences d’une façon cohérente.

Pour un certain nombre de jeunes, notamment ceux pour lesquels l’encadrement d’une classe ne suffit pas pour leur permettre de manifester des comportements adaptés, une intervention systématique sera également nécessaire. Nous proposons d’utiliser une approche qui intègre les cinq composantes suivantes :

Établir des règles claires en classe : leur enseigner en donnant des exemples de respect et de non-respect de ces règles.

Agir sur les antécédents d’un comportement perturbateur : organiser physiquement sa classe de manière à diminuer les possibilités qu’un élève puisse récidiver.

Féliciter l’élève et l’encourager verbalement : porter une attention particulière à ses comportements adaptés et les renforcer systématiquement, que ce soit verbalement ou par la méthode du contrat, du système de points ou autre approche.

Enseigner systématiquement à l’élève des habiletés sociales : c’est-à-dire des comportements qui permettent des interactions sociales acceptables.

Recourir, lorsqu’il le faut, au retrait : utilisé en combinaison avec une méthode de renforcement, celui-ci constitue une intervention indispensable lorsque l’élève manifeste des comportements très perturbateurs. (« La règle a toujours besoin d’exemple. » Proverbe italien)

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    Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne  (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain…


    Il y a d’autres voies ( ?), moins visibles et surtout moins bruyantes (faisant partie du gain de l’autonomie de la pédagogie 3.0),mais combien plus payantes sur le long terme! Voici quelques trucs que j’ai mis sur pied et où je vous invite à comparer avec vos méthodes!


P.S. Sachez que ces méthodes prennent plus de temps pour démontrer leurs avantages alors persévérez! Et n'oubliez pas de les adapter à votre environnement. Vous n'êtes pas obligés de les essayer toutes! Prenez ce dont vous avez réellement besoin pour votre classe.


1. Le respect commence dès l’entrée en classe.
Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. Je me place dans l’antre de la salle et je salue chacun  par son prénom. Ça me permet d’ausculter la prunelle de mes jeunes, de m’assurer que je les ai tous bien vus et de bien commencer la journée. Ainsi, je peux prendre le « pouls » et si l’un me semble plus triste qu’à l’habitude, je prendrai aussi quelques instants plus tard dans la journée afin d’ouvrir une discussion.

Si un collègue ou même la direction vient me parler à ce moment, je demande un rendez-vous plus tard, car ce moment m’est très précieux.

L’avantage pour les jeunes, c’est aussi de voir que peu importe comment a été la veille (je parle ici des tannants), ils ont droit au même accueil et au même sourire que les autres. Ça envoie un puissant message de bienvenue tout en rappelant à chacun qu’il aura une nouvelle opportunité aujourd’hui pour se montrer sous son meilleur jour. Ainsi, une portion de complicité se tisse avec le bonjour matinal.

2. La porte individuelle.
Je crois que cet objet dans la classe est mon meilleur outil de gestion de classe. Les élèves peuvent toujours sortir lorsqu’ils sentent la vapeur monter ou encore, lorsque je les invite pour avoir une discussion qui n’aurait pas lieu d’être devant toute la classe. Ainsi, dans le calme du corridor, les échanges peuvent se faire dans le plus grand respect. Les élèves apprécient beaucoup le fait d’être ainsi invités à l’extérieur pour régler des situations qui seraient normalement “traitées” devant les autres élèves. Que ce soit un comportement qu’on veuille voir disparaître, un élève particulièrement excité ou encore pour parler 2 minutes avec l’élève qui semblait triste à la rentrée, le corridor est un lieu d’échange entre eux et moi.

Parfois aussi, on peut retrouver 12 élèves hors de la classe. C’est ce qui se produit quand je veux dire des choses seulement à certains, comme par exemple à ceux qui n’ont pas fait leurs devoirs. Parfois aussi, je sors ceux qui sont « corrects » en ne gardant que les autres afin de toujours démontrer et appliquer que je ne punirai pas un groupe pour des individus, peu importe le nombre d’élèves dérangeants.

Je m’y prends toujours de la même manière : j’invite un élève à l’extérieur et je vais le rejoindre 2-3 minutes plus tard, le temps que j’organise le reste de la classe (ou d’un brouhaha productif, tout dépend du moment) . Je laisse toujours la porte entrouverte et les élèves dans la classe voient mon bras et ma jambe qui restent dans la classe. Ainsi, ils savent que je ne suis pas complètement sorti. J’ai donc la discussion avec l’élève que je veux voir et cette discussion dure rarement plus de 2 minutes. Si ça semble dépasser ce temps, je demande à ce que l’on poursuive l’échange plus tard dans la journée. Normalement, à la seconde rencontre, l’élève a eu le temps de réfléchir et le tout est facilité.

En agissant ainsi, aucun cri n’est lancé dans la classe, l’élève qui se fait inviter à l’extérieur apprécie de ne pas se faire réprimander devant ses pairs et ces derniers travaillent dans une atmosphère de classe agréable.

3. CHUCHOTEZ
Les cris de la part des adultes ne devraient être 
réservés qu’aux situations physiquement dangereuses pour les élèves et encore. La dernière fois que j’ai crié dans une classe, c’était le 6 juin 2004. Je m’en rappelle et je me rappelle aussi que c’était le premier cri de ma part cette année-là et la dernière fois que j’ai ainsi « agressé » la classe avec un ton inutilement agressif.

Étrangement, lorsque vous avez à faire une intervention musclée auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves (ou de vos enfants), essayez donc de le faire en chuchotant, mais avec un ton ferme. En fait, faites comme si vous étiez en train de crier après votre jeune, mais le « volume » de votre voix n’est qu’un chuchotement. Vous verrez, vos élèves (ou vos enfants) seront beaucoup plus « assommés » par cette manière de faire, aucun stress n’apparaîtra (ou insécurité) après ce genre d’intervention et le message que vous voulez passer passera avec une efficacité insoupçonnée et sera réalisé dans le respect des élèves.

4. La porte en groupe

Lorsqu’une discussion ou une “chicane” ne s’adresse qu’à certains élèves de la classe, il est primordial de sortir ceux qui n’ont pas à entendre ledit message. Par exemple, 6 élèves n’ont pas fait signer leurs parents pour une troisième semaine consécutive. Il est important que vous interveniez, toutefois le reste de la classe n’a vraiment rien à voir dans cette intervention. Nommez donc les 6 principaux intéressés, demandez-leur de venir à l’extérieur de la classe et au besoin, utilisez le truc 3, soit d’avoir un ton très ferme mais en chuchotant. L’impact sera très grand auprès de ces derniers et le message passera beaucoup mieux que si vous les aviez nommés devant toute la classe.

Toujours dans le même ordre d’idée, un autre truc est de sortir les plus forts lors d’un résultat à un examen pour ne garder que ceux qui n’ont laissé aucune trace de leurs stratégies dans le test. Par exemple, en début d’année, la majorité de mes élèves doivent encadrer les mots d’action d’une question et souligner les aspects importants. Dans des résolutions de problèmes, c’est très pratique. Si j’ai des élèves qui obtiennent de mauvais résultats et qu’en plus, ils n’ont pas démontré ces stratégies, alors je les garde dans la classe et demande à ceux qui ont fait les stratégies ou qui ont eu de bonnes notes de sortir. Ensuite, je ferme la porte et chuchote auprès des élèves qui n’ont pas fait lesdites stratégies. Ainsi, certains élèves ayant eu de mauvais résultats, mais qui ont fait un effort dans la démonstration des stratégies sont exemptés de ce discours, car mon objectif est de les outiller au niveau des méthodes de travail efficaces et non de les « chicaner » pour de mauvais résultats.

5. La règle des 3 minutes.

Étrangement, sans que je ne puisse l’expliquer, c’est inévitable, dans les 3 minutes qui suivent une consigne, un élève enfreindra automatiquement ladite consigne. Ce n’est pas un secret, pourtant les enseignants débutants ne connaissent pas cette grande vérité. On les entendra dire : « Tout allait bien dans la classe et tout d’un coup, le bordel a pris ». L’oeil expérimenté pourrait alors voir qu’après 2 minutes, untel a enfreint la consigne, ensuite, 2 autres l’ont fait, car ils ont remarqué que le premier n’a pas été vu par l’enseignant et ensuite, c’est l’effet domino. Ainsi, peu importe ce que vous demandez (de ne pas dépasser une certaine ligne dans la cour d’école, de respecter le silence lors d’une évaluation individuelle, de rester assis, de venir prendre le rang, de sortir les devoirs…) un ou des élèves seront immuablement attirés vers le côté obscur de l’obéissance. Il est alors primordial que vous attrapiez le premier qui le fera afin de montrer dans votre non verbal que vous renforcez la consigne mentionnée plus tôt. Ainsi, les 3 minutes qui suivent une consigne pourraient être seulement dédiées à tenter de trouver qui n’est pas capable de la suivre. Déjà, vous augmenterez beaucoup votre capital de respect auprès des élèves. L’idée n’est pas ici de faire des esclaves de vos élèves en les « arrosant » constamment de consignes et de conséquences pour finalement leur apprendre à n’avoir aucune initiative, mais bien de vous assurer que certaines règles d’or puissent être conservées. Donc si dans une journée vous réduisez le nombre des consignes et augmentez votre capacité à nommer ceux qui ne la respectent pas, vous gagnerez beaucoup de respect et vous vous sentirez bien moins épuisé en fin de journée.

6. Le regard

Outre quelques exceptions dans une carrière, la très grande majorité des élèves qui font une “mauvaise action” savent qu’ils en font une. Fréquemment, il n’est pas surprenant de voir qu’avant de réaliser son mauvais coup, l’élève en question regarde si le prof n’est pas en train de le regarder (dans la classe ou dans la cour). Souvent aussi, après son mauvais coup, il regardera autour pour voir si quelqu’un le regardait. S’il croise à ce moment votre regard, vous n’avez qu’à maintenir son regard pour que tout passe (sauf en maternelle). Vous serez surpris de voir que vous pourrez éviter de devoir parler pour une douzaine d’interventions par jour simplement en appliquant cette méthode.

De plus, lorsque vous faites une intervention auprès d’un petit groupe d’élèves dans la cour de récréation (par exemple, des 6e qui vont parler dans une partie réservée à un autre niveau), il est quasiment certain que dans les 2-3 minutes qui suivent votre intervention, ils retourneront là où ils n’ont pas le droit. Souvent, avant d’enfreindre la règle, une des personnes du groupe vous regardera (c’est inévitable) et si vous les regardez du coin de l’œil, votre seul regard sur eux fera le reste. Outre les cas d’exception, ils ne seront pas capables de continuer à faire “leur mauvais coup” en sachant consciemment que vous les regardez.

En agissant ainsi, les élèves apprennent qu’ils ne peuvent pas “vous en passer” et se le communiqueront entre eux (les rumeurs courent plus vite que l’Internet dans une école). De plus, ils sauront plus vous écouter avec respect, car ils sauront qu’avec vous, ils ne se font pas nommer devant le groupe en entier.

Si le comportement se répète (un élève se lève dans la classe à un moment inopportun ou parle dans la bibliothèque…), que vous réintervenez par le regard et que le tout se répète encore une fois, à ce moment, il gagne une discussion dans le corridor. Je lui nomme ensuite les 2-3 fois où j’ai eu un contact visuel pour le rappeler à l’ordre, lui mentionne que je compte ça comme étant des rappels et que j’ai choisi de ne pas le nommer devant le groupe pour le “protéger” par rapport aux autres. Toutefois, puisque l’élève ne semble pas comprendre ma méthode respectueuse, la prochaine fois qu’il refera ce comportement, je ne me gênerai pas pour le nommer tout haut. L’élève alors comprend… S’il ne comprend pas, il entrera dans la classe et refera le mauvais comportement dans les 3 minutes suivantes. Vous vous devrez alors de faire une intervention devant tous simplement en nommant son nom sans rien ajouter. Vous serez les deux seuls à connaitre la nature de votre intervention, et vous aurez respecté votre entente en lui démontrant que vous suivez ce que vous avez dit que vous étiez pour faire. Si 70% des tannants se calment avec le regard, 20% se calmeront avec l’intervention dans le corridor. Il vous restera un 10% de coriaces qui vous testeront (ou qui sont tout simplement surexcités cette journée-là) et exigeront de vous une intervention devant les autres. Qu’à cela ne tienne, vous avez quand même été tout à fait respectueux et l’élève ne peut pas être surpris de se faire nommer tout d’un coup ainsi dans la classe. Vous aurez laissé toute la chance à l’élève de se reprendre et il verra que malgré tout, vous restez constant, ce qui le sécurisera sur le long terme.

7. L’humour

Comme le mentionne Pierre Poulin dans sa conférence Tedx (à 9min57 http://www.youtube.com/watch?v=QrSo_18JTQw) l’humour est un des éléments qui décharge les pires situations, mais qui, lorsque mal employé, peut avoir des effets néfastes. M. Poulin parle ici du sarcasme qu’on peut parfois avoir et qui, en fin de compte, n’est drôle pour personne : « Bien oui Philippe, tout le monde le sait bien que 2 + 3 donne 6 » (réplique du prof à une mauvaise réponse de Philippe).

L’exagération est une bonne manière d’avoir de l’humour. Toutefois, il faut que ça soit disproportionné  afin de ne pas induire un message imprécis. Par exemple, voici une intervention auprès d’une élève qui refuse d’attacher ses lacets : « Bon disons que tu dois éviter de toute urgence un camion de pompier qui a manqué de freins et qui percute le mur de la classe pendant qu’en même temps, le plafond rempli de neige s’affaisse et que tu dois sauter par-dessus 4 pupitres et plonger par la fenêtre de la classe pour éviter le pire, penses-tu qu’avec tes souliers ainsi attachés, tu y arriverais ? » L’élève ne commencera pas à argumenter, car c’est trop irréel comme situation et il risque fortement de rire… Sinon, on en rajoute et ça fera le travail. Il sera par contre important d’ajouter le point 8 pour s’assurer que le message passe bien.

Celles qui payent le plus restent les blagues positives, mais qui peuvent par contre être porteuses d’un message. Du genre, mon tannant est sur le bord de m’épuiser et de me faire perdre mon sourire. J’ai mis en pratique les points 1 à 7 précédents sans succès… On sait que la majorité des tannant(e)s ont un besoin criant d’attention et qu’ils ne savent le demander autrement qu’en attirant une attention principalement négative de l’adulte en présence. C’est pourquoi si on réussit à nourrir ce besoin de manière positive, ils n’auront d’autres choix que d’être apaisés. Ce n’est donc pas rare de me surprendre dans la classe en train de « courir », les bras grands ouverts vers un de ces numéros. Je dis alors « Viens ici mon …, tu as besoin d’un câlin ». La majorité du temps, l’élève se sauve et on peut alors demander à d’autres de l’intercepter (encore à la blague), ce qui fait que la classe rit, sans qu’on ait insulté ou blessé la personne qui n’arrivait pas à se calmer. Toutefois, si l’élève veut ledit câlin, il est certain qu’on le fera en gardant notre distance… Les contacts entre les adultes et les mineurs sont toujours à éviter. On se doit par contre d’ajouter l’élément du point 8 si on veut s’assurer qu’une blague pédagogique puisse quand même avoir une portée au niveau du comportement.

8. “On se comprend”

Il est très important, lorsqu’on utilise l’humour, d’ajouter un “On se comprend” ensuite. On s’assure ainsi d’envoyer un message clair et l’élève qui trouve ça drôle saura qu’il vient d’obtenir une belle chance de se reprendre. Ainsi, en ajoutant le “On se comprend” (après les exemples du point 7), on rappelle à l’élève qu’on vient de lui laisser une chance, on lui rappelle qu’on tient à la règle omise et du même coup, on a renforcé le lien de complicité avec l’élève! Ce point fonctionne aussi avec les élèves qui ne vous connaissent pas (un messager qui court dans le corridor pour aller porter les absences…). 


9. Éviter les mots assassins suivants : toujours, encore, jamais…

Ces mots, lorsqu’employés avec d’autres, blessent. On se retrouve ensuite avec un élève plus frustré ou bousculé, plutôt qu’avec un élève qui a vraiment compris l’information que l’adulte voulait transmettre… « On le sait bien, Philippe n’apporte JAMAIS ses devoirs » ou « Julie a ENCORE oublié ses souliers » ou « Faut-il ENCORE que je te répète de ne pas…” et “T’es TOUJOURS en retard”… Ces mots gagnent aussi à être enseignés auprès des élèves pour qu’ils évitent de les utiliser entre eux.  Les conseils de coopération et les débats en classe peuvent être un bel endroit pour mettre en pratique ces méthodes « d’hygiène relationnelles », comme disait Jacques Salomé. Ils peuvent toutefois être remplacés par souvent, régulièrement ou rarement. Bien que ce soit des subtilités, ça laisse plus de place aux chances de progrès que les mots assassins. 

10. Mettre un délai dans la réponse à un comportement.

Parfois, trop de choses se passent en même temps ou encore, on n’a pas d’idées sur comment résoudre une situation problématique quand elle arrive. Par exemple, lors d’un travail d’équipe, une ne travaille pas. On ne veut pas sortir avec elle dans le corridor, car on sait très bien que d’autres arrêteront de travailler si on agit de la sorte. Ne rien faire auprès de cette dernière risque d’envenimer l’atmosphère la première fois, car les équipes 2 et 3 vont peut-être voir que l’équipe 1 ne fait rien sans rien recevoir de la part de l’enseignant… Bref, ne faites rien jusqu’à la récré (si vous ne surveillez pas).

Quand la cloche sonne, nommez clairement les personnes de l’équipe en question et dites calmement que ces derniers doivent rester pendant la récré, car ils n’ont pas besoin d’aller se reposer étant donné qu’ils l’ont déjà fait pendant la période. Ainsi, vous venez de communiquer à toute la classe que ce n’est pas parce que vous n’intervenez pas sur le champ que vous n’interviendrez pas dans le temps.

Il m’est aussi arrivé de me rendre compte le soir que j’avais oublié d’intervenir auprès d’un élève. Qu’à cela ne tienne, le lendemain, soyez certain qu’il était appelé de l’autre côté de la porte pour se faire rappeler ledit événement. C’est certes plus essoufflant au mois de septembre que d’engueuler l’élève devant la classe, toutefois, la complicité et le respect ainsi tissés payeront le restant de l’année.

Fait cocasse : J’ai déjà mentionné à un élève de rester à la récréation (pendant une période de travail). Lorsque la récré est arrivée, j’ai oublié et lui aussi… Le soir, le souvenir m’est revenu alors le lendemain matin, je l’ai convoqué à l’extérieur pour lui rappeler qu’il avait oublié de rester à la récréation et que comme conséquence, il devrait rester à la récréation et m’expliquer pourquoi il avait agi de la sorte la veille. Sans lui laisser le temps de parler, je l’ai invité à entrer dans la classe. Une fois la récré arrivée, il m’a expliqué tant bien que mal… Quelques semaines plus tard, le même scénario se reproduit, soit que je l’invite à rester à l’intérieur à la pause. Lorsque celle-ci arrive, je vais reconduire mes élèves à l’extérieur en l’oubliant (je dormais peu, car je travaillais tard la nuit sur le projet Super Bolide). Quelle ne fut pas ma surprise de le trouver dans la classe à mon retour! J’allais le gronder en lui disant qu’il devait être avec les autres lorsqu’il  me dit qu’il était resté parce qu’il voulait m’expliquer ce qui était survenu plus tôt!

11. Faire des rencontres silencieuses

Vous avez demandé à Philippe de rester à la récré. Vous sortez les autres élèves et revenez à Philippe en vous disant combien vous êtes autant puni que ce dernier, car vous auriez grand besoin aussi de cette pause pour vous-même. Toutefois, vous savez qu’en investissant ainsi du temps, ce sera un jour payant. En arrivant dans la classe, ce dernier vous regarde. La logique normale voudrait que vous entamiez et dirigiez l’entretien de A à Z, en mettant parfois même les mots dans la bouche du jeune pour “accélérer” le processus… Philipe n’en est toutefois pas à sa première intervention et sait très bien que s’il répète les mots du prof, il lui fera alors croire qu’il a compris, et pourra s’éclipser plus rapidement… Toutefois, si l’enseignant s’assoit devant Philippe et le regarde sans rien dire, Philippe devra prononcer les premiers mots et ainsi, involontairement, s’investir dans la solution. Et hop, le tour est joué! Certes, il commencera par se plaindre des autres du style : « Ce n’est pas de ma faute, c’est Pierre qui m’a parlé et vous n’avez grondé que moi »… S’il est 2-3 minutes à se faire regarder sans rien dire de votre part,  il commencera à vraiment chercher ce qu’il a fait de mal. Après tout, il n’aime pas ça être là et tentera de trouver ce qu’il faut pour que vous parliez. Dès que Philippe s’accordera un peu de responsabilités, vous pourrez parler, mais dès qu’il reviendra dans des accusations (soit essentiellement qu’il est victime d’une grande injustice, ça se résume souvent à ça), vous rentrerez dans le silence.

Le succès de ces rencontres est renversant. Lorsqu’il semblera vouloir répéter le même comportement, vous n’aurez qu’à lui rappeler que la conséquence sera une rencontre silencieuse de votre part et vous le verrez changer drastiquement comme si vous lui offriez la pire des conséquences inimaginables alors qu’en fait, vous n’aurez « rien » fait!

12.  avoir des périodes moins “directives”

Dans la pédagogie 3.0, les cas problèmes sont beaucoup moins apparents que dans une pédagogie plus traditionnelle, car mon “leadership” change d’une période à l’autre. Dans ma journée, il y a une période où je suis plus directif, une autre où je laisse les élèves travailler ensemble, une autre où c’est du travail individuel, une où je suis dans la position d’un guide (permanence) et finalement une où je suis quasiment effacé (Pangéa). J’ai remarqué le tout, car mes élèves turbulents le sont beaucoup moins en ma présence qu’avec les autres, et la raison en est bien simple… Un tannant est un expert pour réagir à une consigne. C’est ainsi qu’il obtient ce qui lui manque le plus, soit de l’attention. Or, lors d’une période où l’enseignant est moins directif, il a alors moins de raisons de contredire et nécessairement, il voit bien qu’il doit plus travailler. De plus, s’il arrête de travailler avec l’intention inconsciente d’avoir ainsi votre attention, il devra recevoir des conséquences naturelles pour le « traiter » une fois pour toutes, comme perdre une récré à cause de son comportement qui a mené à un travail incomplet ou encore à prendre du retard l’empêchant ainsi de participer à des étapes plus stimulantes d’un projet. 

En positionnant votre rôle clairement au début de chaque période, vous indiquez clairement vos attentes aux élèves de même que le travail qu’ils auront à accomplir, ce qui aura pour conséquence de calmer l’atmosphère. Par exemple : « Lors de cette période, je suis un guide, vous trouverez les étapes en page X de tel cahier », à un autre moment : « Lors des prochaines 10 minutes, je vais démontrer comment résoudre tel numéro, ceux qui comprennent, je vous invite à débuter les exercices », ou encore un autre tantôt : « Lors de cette période, je vais être présent pour répondre aux questions des élèves qui afficheront un carton jaune sur leur pupitre ».

13. Approchez-vous sans rien faire d’autre.

Dans la cour, vous suspectez un groupe de préparer un mauvais coup. Pas besoin de vous égosiller, faites seulement vous coller sur le groupe. Dans la classe, une équipe s’éparpille. Prenez ce que vous êtes en train de faire et allez continuer à le faire, mais en vous assoyant près de cette équipe. Pas besoin de rien faire d’autre, c’est drôle et ça fonctionne. Sinon, on ajoute un « On se comprend » et on repart.






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Nous existons dans 2 mondes en parallèle : le monde visible et le monde invisible. Le fait qu’il y a un monde qu’on ne peut pas voir avec nos yeux ne veut pas dire qu’il n’existe pas.

Prenons l’électricité, par exemple, personne n’en a jamais vu, pourtant nous savons tous que cela existe. Et il en est de même pour l’air, le vent, ou la chaleur.

Et savez-vous que le monde invisible est infiniment plus dense, plus riche et a plus d’influence sur nous que le monde visible ?

Et savez-vous aussi que nous sommes tous – sans exception – venus de ce monde invisible ? C’est à partir de là que nous avons pris le chemin d’intégrer un corps, et vivre dans notre monde à 3 dimensions.

Mais quand nous avons pris forme dans un corps physique, qui s’est formé dans le ventre de notre mère, et que nous sommes venus au monde, quelque chose s’est passée.

Quelque chose de très important, puisque c’est la principale cause des difficultés que nous rencontrons dans notre vie terrestre.


Je vous propose le livre « Guérison Spirituelle : La Santé Par La Paix Et La Sérénité De L’Esprit ».

C’est le fruit de mes 10 années d’expérience dans l’exploration de la spiritualité.

Bien sûr, il est évident que ce livre vous montre non seulement comment résoudre vos problèmes de santé, mais aussi en même temps (ou plutôt, en conséquence) vous résolvez vos autres problèmes : financiers, relationnels, …


Voici par exemple quelques extraits de ce que vous trouverez dans le livre :

  • Comment utiliser notre Pouvoir de Création (page 5)


  • Comment matérialiser pratiquement vos pensées (page 5)


  • Les 3 étapes de la Création (page 5)


  • Vous créez à la fois votre bonheur et votre malheur – comment contrôler votre Pouvoir de Création (page 6)


  • Comment éviter de manifester ce que vous ne voulez pas voir arriver (page 6)


  • La source de nombreux problèmes est « les pensées qui s’opposent » - voyez cela en page 9


  • Comment PREDIRE ce qui va vous arriver – en se basant sur votre ressenti (page 36)


  • Qu’est-ce qui nous pousse à avoir peur ? (page 39)


  • Comment dépasser nos peurs ? (page 40)


  • L’exercice étonnant pour DETRUIRE vos peurs jusqu’à la racine (page 41)


  • Comment une action louable peut toujours ne pas être bénéfique (page 41)


  • Comment nous pouvons devenir méfiants et extrêmement exigeants envers nous-mêmes – et ainsi nous rendre la vie infernale – et comment y remédier (page 44)


  • Comment on peut arriver à se comporter de manière totalement irrationnelle (page 46)


  • L’ENORME piège de la compétition (page 46)


  • Ce qui nous rend incapable de discerner ce qui est important de ce qui ne l’est pas (page 46)


  • Est-ce que la récompense est toujours proportionnelle à l’effort fourni ? la réponse en page 48


  • La culpabilité est comme un poison mortel – comment l’éviter (page 49)


  • La meilleure chose à faire quand on se sent coupable de quelque chose (page 50)


  • « Endurer un inconfort pour obtenir du plaisir » - prenez conscience du piège ! (page 51)


  • La simple prise de conscience qui peut nous faire éviter les agressions, les guerres, les meurtres et les discordes en tout genre (page 54)


  •  Le SEUL moyen qui soit vraiment d'une efficacité à toute épreuve pour nous assurer la liberté et la sécurité (page 55)


  • Le piège derrière le fait « d’assurer nos arrières » ou « de tirer le maximum d’avantages » (page 56)


  • La meilleure chose à faire pour ne JAMAIS être satisfait – tout le monde tombe dans le panneau, mais vous pouvez l’éviter (page 57)


  • Quelle est la Puissance Suprême qui peut nous donner facilement, sans condition et sans contrepartie tout ce que nous désirons ? (page 66)


  • Comment l’amour peut engendrer souffrance et frustration – et comment éviter cela (page 67)


  • La question à se poser pour trouver toujours la MEILLEURE décision à prendre en toute situation (page 68)


  • Un simple sentiment humain suffit pour maintenir le corps en parfaite santé (page 70)


  • Comment favoriser votre créativité et déclencher l’inspiration à volonté (page 72)


  • Qu’est-ce qui bloque la production d’idées ? (page 72)


  • Comment amorcer la joie (page 73)


  • « Les attentes que nous nourrissons à propos des personnes ou de l’issue de certaines choses sont les sources des peurs et des doutes » - comment faire pour que nos attentes ne nous mènent pas à cela (page 74)


  • Comment se libérer de la peur de vivre – ou de revivre – des expériences désagréables (page 75)


  • Comment vraiment trouver la raison de votre existence sur terre (page 80)


  • Que faire quand vous pensez que vous n’avez pas le choix (page 81)


  • Le signe qui montre qu’on est un être éveillé  (page 84)


  • Comment de bonnes intentions – mariées avec l’utilisation de l’intellect – peuvent mener à de vrais désastres (page 85)


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Combattre les effets de la ménopause

 La ménopause correspond à l’arrêt des règles, qui survient le plus souvent vers l’âge de cinquante ans. Ce phénomène naturel implique donc l’arrêt du fonctionnement hormonal des ovaires. Nous vous invitons à travers cet article à découvrir les méthodes naturelles 100 % efficaces pour combattre les différents effets de la ménopause, et notamment ses désagréments les plus importants. 


Les signes de la ménopause

Les signes avant-coureurs de la ménopause sont assez emblématiques. Ils débutent généralement par le raccourcissement des cycles menstruels et l’apparition d’une certaine irrégularité dans leur fréquence. Les seins deviennent tendus et douloureux avant les règles. Un ballonnement abdominal en rapport avec l’absence de progestérone peut apparaître. Ensuite, l’absence de règle vient confirmer le diagnostic de la ménopause. C’est là que les symptômes se font plus présents, plus pesants.

Les bouffées de chaleur

Il s’agit le plus souvent de bouffées de chaleur ou bouffées vasomotrices (BVM). Elles peuvent survenir au cours de la journée ou durant la nuit et se déroulent classiquement en trois phases. La première phase incontestable, appelée aura ou prodrome, consiste en la survenue de frissons, de tremblement, de malaise et/ou de vertiges. La seconde phase produit une sensation de chaleur, qui débute au niveau du thorax et des épaules. Elle s’étend ensuite au cou et à la face avec l’apparition de rougeurs et de sueurs. Vient enfin la phase de résolution avec hypersudation, palpitations et retour lent à l’état normal. Les sueurs nocturnes peuvent survenir de façon isolée sans bouffées de chaleur. Elles ont tendance à réveiller la femme.

Des troubles divers et douleurs

Avec l’arrivée de la ménopause, les troubles et les douleurs ont tendance à se multiplier. Il s’agit généralement de troubles génito-urinaires comme la sécheresse vulvo-vaginale. Ces troubles surviennent et s’aggravent avec le temps. Ils occasionnent aussi des douleurs lors des rapports sexuels et par voie de conséquence une diminution du plaisir et du désir. La femme peut également se plaindre de troubles urinaires comme des infections et irritations urinaires, une gêne pour uriner et des impériosités mictionnelles.

La ménopause entraîne aussi des douleurs articulaires. Elles sont fréquentes et peuvent toucher toutes les articulations avec un « dérouillage matinal ». Apparaissent aussi des troubles du sommeil par effet dit « domino », secondaires au réveil nocturne engendré par les bouffées vasomotrices. Les fatigues ou asthénies sont également plus présentes, tout comme un trouble de l’humeur avec un caractère irritable.

Il faut souligner que la ménopause n’est pas une maladie, mais une étape dans la vie. Elle marque la fin de la période durant laquelle une femme peut avoir des enfants. Pour cette raison, il convient de franchir cette étape avec philosophie en s’aidant si possible de remèdes naturels.


Si vous voulez savoir commenr effacer les effets de la ménopause, achetez ce livre électronique (Combattre les effets de la ménopause.) Vous y découvrirez toutes les techniques imaginables pour lutter contre les effets de la ménopause.

VERS UN NOUVEAU SYSTEME... EDUCATIF

    La pandémie nous a confinés à la maison. Pourtant nos examens officiels approchent. C'est l'occasion d'une nouvelle forme d'apprentissage. Bonne occasion aussi pour repenser le système scolaire haitien.

 Depuis plusieurs mois déjà, le monde connaît une situation de crise sanitaire globale. La pandémie dE Covid-19 s'est étendue à travers le monde, et continue de se propager, mettant l'homme à nu face à ses faiblesses. De nombreuses mesures sanitaires sont prises pour contrôler la propagation du virus. La plus efficace jusqu'à présent reste le confinement. Les gens sont contraints à rester chez eux; bureaux, écoles, universités et de nombreuses autres activités sont fermés.. On a le temps de réfléchir sur des sujets essentiels, de penser à certaines réalités de la vie, la vie elle-même face à la mort, la santé, les différents systèmes (économiques, politiques, éducatifs,...). On se questionne sur des institutions, comme l'école. A ce sujet, on voit comment la technologie éducative est primordiale...... Continuez la lecture ici

Selon l'OMS, Haiti est un exemple à suivre dans le traitement domiciliaire de la Covid-19.


Voici comment dissoudre les calculs rénaux à la maison

 

Booster de l’immunité, allié de la digestion, partenaire diététique, autant de bienfaits dont nous pouvons profiter en intégrant plus souvent le citron à notre alimentation quotidienne. Mais le fruit du citronnier ne finira jamais de nous surprendre. Saviez-vous que l’ingrédient star de nos détox pouvait aider à lutter contre la formation de calculs rénaux ? En effet, l’aliment riche en vitamine C prévient ce trouble urinaire grâce à son action inhibitrice sur l’accumulation de calcaire, pouvant être à l’origine de vives douleurs.





Les aficionados de la nutrition santé sont unanimes. Consommer du citron régulièrement permet d’améliorer nombre de nos fonctions vitales dont le système immunitaire, la digestion ou encore l’activité cérébrale. Saviez-vous que le fruit du citronnier était également recommandé pour lutter contre la formation de calculs rénaux. Pleins feux sur cette maladie qui obstrue les voies urinaires.

Les reins : des organes indispensables

Prendre soin de ses reins est une habitude santé primordiale. Et pour cause, le rôle de ces organes est capital pour le bon fonctionnement de l’organisme. Leur fonction principale ? Eliminer les déchets, l’accumulation de toxines par les voies urinaires. Mais ce n’est pas tout : nos organes de filtrage régulent nos niveaux de sel, de potassium et d’acide dans le sang. Nos reins filtrent et rétablissent dans le sang plus de 200 litres de liquide quotidiennement. Afin de préserver leurs performances, il est utile de connaître les symptômes qui traduisent leur dysfonctionnement.

Symptômes avant-coureurs d’un trouble rénal :

-Un gonflement de certaines parties du corps : Si les reins sont endommagés, ces organes ne sont plus en mesure d’éliminer les déchets de manière optimale et finissent par être responsable de troubles dans d’autres fonctions vitales. Si vous remarquez des gonflements sur les mains, les jambes, les chevilles ou encore le visage, ce symptôme peut traduire un trouble rénal.

-Des troubles à la miction : Le signe le plus frappant est la difficulté à uriner. Un besoin d’uriner fréquent, un changement de couleur de l’urine, une douleur pendant la miction, autant de signes qui peuvent alerter de calculs voire d’une insuffisance rénale.

-Des démangeaisons : Les calculs rénaux peuvent être à l’origine d’éruptions cutanées et de démangeaisons. A cause de l’accumulation de toxines dans le sang due à la dysfonction de ces organes, l’organisme n’est plus en mesure d’éliminer complétement les toxines ce qui pourra impacter la qualité de la peau qui pourra paraître sèche et réactive.

-Une fatigue chronique : Ce signe avant-coureur s’explique par la diminution d’une hormone, l’érythropoiétine, responsable de la production de globules rouges dans le corps. Les muscles ne seront donc pas suffisamment approvisionnés en oxygène, ce qui pourra provoquer une fatigue considérable.

-Une douleur locale : Des reins endommagés provoquent une douleur lancinante modérée à sévère au niveau du dos. Quand ils sont infectés, les reins peuvent être à l’origine de spasmes musculaires intenses.

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Le citron, allié de vos reins

Grâce à sa teneur élevée en citrate, la consommation régulière de citron est indiquée pour lutter contre les calculs rénaux. Et pour cause, ce composé actif de l’agrume dissout les dépôts de minéraux dans les reins et facilite leur évacuation. Les résultats de cette étude parue dans la revue Korean Journal of Urology sont plutôt concluants. D’après ces recherches, le fruit du citronnier est recommandé pour protéger nos organes de filtrage des dépôts de calcaire et de minéraux.

Le citron, votre partenaire détox

Prisé par les célébrités pour éponger une période d’excès, la réputation de l’agrume n’est pas volée. Et pour cause, grâce à sa vitamine C, le fruit du citronnier est efficace pour lutter contre la présence de radicaux libres responsables de l’apparition de maladies et du vieillissement prématuré. Autant de raisons d’inviter plus souvent l’aliment détox dans nos smoothies.

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Comment préparer ma boisson santé ?

Pour observer des résultats concluants sur votre santé, nous vous conseillons de vous procurer les agrumes d’origine biologique.

Pour préparer ce remède naturel, il suffit simplement de diluer un volume de jus de citron à deux volumes d’eau filtrée et de boire cette préparation jusqu’à 3 fois dans la journée.

Utilisation :

Il est recommandé de boire cette préparation santé le matin à jeun et le soir avant le coucher.

Mise en garde :

Le citron est déconseillé en cas de brûlures d’estomac ou d’ulcères.

Source: santeplusmag.com


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