Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain…
Il y a d’autres voies ( ?), moins visibles et surtout moins bruyantes (faisant partie du gain de l’autonomie de la pédagogie 3.0),mais combien plus payantes sur le long terme! Voici quelques trucs que j’ai mis sur pied et où je vous invite à comparer avec vos méthodes!
P.S. Sachez que ces méthodes prennent plus de temps pour démontrer leurs avantages alors persévérez! Et n'oubliez pas de les adapter à votre environnement. Vous n'êtes pas obligés de les essayer toutes! Prenez ce dont vous avez réellement besoin pour votre classe.
Étrangement, lorsque vous avez à faire une intervention musclée auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves (ou de vos enfants), essayez donc de le faire en chuchotant, mais avec un ton ferme. En fait, faites comme si vous étiez en train de crier après votre jeune, mais le « volume » de votre voix n’est qu’un chuchotement. Vous verrez, vos élèves (ou vos enfants) seront beaucoup plus « assommés » par cette manière de faire, aucun stress n’apparaîtra (ou insécurité) après ce genre d’intervention et le message que vous voulez passer passera avec une efficacité insoupçonnée et sera réalisé dans le respect des élèves.
4. La porte en groupe
Lorsqu’une discussion ou une “chicane” ne s’adresse qu’à certains élèves de la classe, il est primordial de sortir ceux qui n’ont pas à entendre ledit message. Par exemple, 6 élèves n’ont pas fait signer leurs parents pour une troisième semaine consécutive. Il est important que vous interveniez, toutefois le reste de la classe n’a vraiment rien à voir dans cette intervention. Nommez donc les 6 principaux intéressés, demandez-leur de venir à l’extérieur de la classe et au besoin, utilisez le truc 3, soit d’avoir un ton très ferme mais en chuchotant. L’impact sera très grand auprès de ces derniers et le message passera beaucoup mieux que si vous les aviez nommés devant toute la classe.
Toujours dans le même ordre d’idée, un autre truc est de sortir les plus forts lors d’un résultat à un examen pour ne garder que ceux qui n’ont laissé aucune trace de leurs stratégies dans le test. Par exemple, en début d’année, la majorité de mes élèves doivent encadrer les mots d’action d’une question et souligner les aspects importants. Dans des résolutions de problèmes, c’est très pratique. Si j’ai des élèves qui obtiennent de mauvais résultats et qu’en plus, ils n’ont pas démontré ces stratégies, alors je les garde dans la classe et demande à ceux qui ont fait les stratégies ou qui ont eu de bonnes notes de sortir. Ensuite, je ferme la porte et chuchote auprès des élèves qui n’ont pas fait lesdites stratégies. Ainsi, certains élèves ayant eu de mauvais résultats, mais qui ont fait un effort dans la démonstration des stratégies sont exemptés de ce discours, car mon objectif est de les outiller au niveau des méthodes de travail efficaces et non de les « chicaner » pour de mauvais résultats.
5. La règle des 3 minutes.
Étrangement, sans que je ne puisse l’expliquer, c’est inévitable, dans les 3 minutes qui suivent une consigne, un élève enfreindra automatiquement ladite consigne. Ce n’est pas un secret, pourtant les enseignants débutants ne connaissent pas cette grande vérité. On les entendra dire : « Tout allait bien dans la classe et tout d’un coup, le bordel a pris ». L’oeil expérimenté pourrait alors voir qu’après 2 minutes, untel a enfreint la consigne, ensuite, 2 autres l’ont fait, car ils ont remarqué que le premier n’a pas été vu par l’enseignant et ensuite, c’est l’effet domino. Ainsi, peu importe ce que vous demandez (de ne pas dépasser une certaine ligne dans la cour d’école, de respecter le silence lors d’une évaluation individuelle, de rester assis, de venir prendre le rang, de sortir les devoirs…) un ou des élèves seront immuablement attirés vers le côté obscur de l’obéissance. Il est alors primordial que vous attrapiez le premier qui le fera afin de montrer dans votre non verbal que vous renforcez la consigne mentionnée plus tôt. Ainsi, les 3 minutes qui suivent une consigne pourraient être seulement dédiées à tenter de trouver qui n’est pas capable de la suivre. Déjà, vous augmenterez beaucoup votre capital de respect auprès des élèves. L’idée n’est pas ici de faire des esclaves de vos élèves en les « arrosant » constamment de consignes et de conséquences pour finalement leur apprendre à n’avoir aucune initiative, mais bien de vous assurer que certaines règles d’or puissent être conservées. Donc si dans une journée vous réduisez le nombre des consignes et augmentez votre capacité à nommer ceux qui ne la respectent pas, vous gagnerez beaucoup de respect et vous vous sentirez bien moins épuisé en fin de journée.
6. Le regard
Outre quelques exceptions dans une carrière, la très grande majorité des élèves qui font une “mauvaise action” savent qu’ils en font une. Fréquemment, il n’est pas surprenant de voir qu’avant de réaliser son mauvais coup, l’élève en question regarde si le prof n’est pas en train de le regarder (dans la classe ou dans la cour). Souvent aussi, après son mauvais coup, il regardera autour pour voir si quelqu’un le regardait. S’il croise à ce moment votre regard, vous n’avez qu’à maintenir son regard pour que tout passe (sauf en maternelle). Vous serez surpris de voir que vous pourrez éviter de devoir parler pour une douzaine d’interventions par jour simplement en appliquant cette méthode.
De plus, lorsque vous faites une intervention auprès d’un petit groupe d’élèves dans la cour de récréation (par exemple, des 6e qui vont parler dans une partie réservée à un autre niveau), il est quasiment certain que dans les 2-3 minutes qui suivent votre intervention, ils retourneront là où ils n’ont pas le droit. Souvent, avant d’enfreindre la règle, une des personnes du groupe vous regardera (c’est inévitable) et si vous les regardez du coin de l’œil, votre seul regard sur eux fera le reste. Outre les cas d’exception, ils ne seront pas capables de continuer à faire “leur mauvais coup” en sachant consciemment que vous les regardez.
En agissant ainsi, les élèves apprennent qu’ils ne peuvent pas “vous en passer” et se le communiqueront entre eux (les rumeurs courent plus vite que l’Internet dans une école). De plus, ils sauront plus vous écouter avec respect, car ils sauront qu’avec vous, ils ne se font pas nommer devant le groupe en entier.
Si le comportement se répète (un élève se lève dans la classe à un moment inopportun ou parle dans la bibliothèque…), que vous réintervenez par le regard et que le tout se répète encore une fois, à ce moment, il gagne une discussion dans le corridor. Je lui nomme ensuite les 2-3 fois où j’ai eu un contact visuel pour le rappeler à l’ordre, lui mentionne que je compte ça comme étant des rappels et que j’ai choisi de ne pas le nommer devant le groupe pour le “protéger” par rapport aux autres. Toutefois, puisque l’élève ne semble pas comprendre ma méthode respectueuse, la prochaine fois qu’il refera ce comportement, je ne me gênerai pas pour le nommer tout haut. L’élève alors comprend… S’il ne comprend pas, il entrera dans la classe et refera le mauvais comportement dans les 3 minutes suivantes. Vous vous devrez alors de faire une intervention devant tous simplement en nommant son nom sans rien ajouter. Vous serez les deux seuls à connaitre la nature de votre intervention, et vous aurez respecté votre entente en lui démontrant que vous suivez ce que vous avez dit que vous étiez pour faire. Si 70% des tannants se calment avec le regard, 20% se calmeront avec l’intervention dans le corridor. Il vous restera un 10% de coriaces qui vous testeront (ou qui sont tout simplement surexcités cette journée-là) et exigeront de vous une intervention devant les autres. Qu’à cela ne tienne, vous avez quand même été tout à fait respectueux et l’élève ne peut pas être surpris de se faire nommer tout d’un coup ainsi dans la classe. Vous aurez laissé toute la chance à l’élève de se reprendre et il verra que malgré tout, vous restez constant, ce qui le sécurisera sur le long terme.
7. L’humour
Comme le mentionne Pierre Poulin dans sa conférence Tedx (à 9min57 http://www.youtube.com/watch?v=QrSo_18JTQw) l’humour est un des éléments qui décharge les pires situations, mais qui, lorsque mal employé, peut avoir des effets néfastes. M. Poulin parle ici du sarcasme qu’on peut parfois avoir et qui, en fin de compte, n’est drôle pour personne : « Bien oui Philippe, tout le monde le sait bien que 2 + 3 donne 6 » (réplique du prof à une mauvaise réponse de Philippe).
L’exagération est une bonne manière d’avoir de l’humour. Toutefois, il faut que ça soit disproportionné afin de ne pas induire un message imprécis. Par exemple, voici une intervention auprès d’une élève qui refuse d’attacher ses lacets : « Bon disons que tu dois éviter de toute urgence un camion de pompier qui a manqué de freins et qui percute le mur de la classe pendant qu’en même temps, le plafond rempli de neige s’affaisse et que tu dois sauter par-dessus 4 pupitres et plonger par la fenêtre de la classe pour éviter le pire, penses-tu qu’avec tes souliers ainsi attachés, tu y arriverais ? » L’élève ne commencera pas à argumenter, car c’est trop irréel comme situation et il risque fortement de rire… Sinon, on en rajoute et ça fera le travail. Il sera par contre important d’ajouter le point 8 pour s’assurer que le message passe bien.
Celles qui payent le plus restent les blagues positives, mais qui peuvent par contre être porteuses d’un message. Du genre, mon tannant est sur le bord de m’épuiser et de me faire perdre mon sourire. J’ai mis en pratique les points 1 à 7 précédents sans succès… On sait que la majorité des tannant(e)s ont un besoin criant d’attention et qu’ils ne savent le demander autrement qu’en attirant une attention principalement négative de l’adulte en présence. C’est pourquoi si on réussit à nourrir ce besoin de manière positive, ils n’auront d’autres choix que d’être apaisés. Ce n’est donc pas rare de me surprendre dans la classe en train de « courir », les bras grands ouverts vers un de ces numéros. Je dis alors « Viens ici mon …, tu as besoin d’un câlin ». La majorité du temps, l’élève se sauve et on peut alors demander à d’autres de l’intercepter (encore à la blague), ce qui fait que la classe rit, sans qu’on ait insulté ou blessé la personne qui n’arrivait pas à se calmer. Toutefois, si l’élève veut ledit câlin, il est certain qu’on le fera en gardant notre distance… Les contacts entre les adultes et les mineurs sont toujours à éviter. On se doit par contre d’ajouter l’élément du point 8 si on veut s’assurer qu’une blague pédagogique puisse quand même avoir une portée au niveau du comportement.
8. “On se comprend”
Il est très important, lorsqu’on utilise l’humour, d’ajouter un “On se comprend” ensuite. On s’assure ainsi d’envoyer un message clair et l’élève qui trouve ça drôle saura qu’il vient d’obtenir une belle chance de se reprendre. Ainsi, en ajoutant le “On se comprend” (après les exemples du point 7), on rappelle à l’élève qu’on vient de lui laisser une chance, on lui rappelle qu’on tient à la règle omise et du même coup, on a renforcé le lien de complicité avec l’élève! Ce point fonctionne aussi avec les élèves qui ne vous connaissent pas (un messager qui court dans le corridor pour aller porter les absences…).
9. Éviter les mots assassins suivants : toujours, encore, jamais…
Ces mots, lorsqu’employés avec d’autres, blessent. On se retrouve ensuite avec un élève plus frustré ou bousculé, plutôt qu’avec un élève qui a vraiment compris l’information que l’adulte voulait transmettre… « On le sait bien, Philippe n’apporte JAMAIS ses devoirs » ou « Julie a ENCORE oublié ses souliers » ou « Faut-il ENCORE que je te répète de ne pas…” et “T’es TOUJOURS en retard”… Ces mots gagnent aussi à être enseignés auprès des élèves pour qu’ils évitent de les utiliser entre eux. Les conseils de coopération et les débats en classe peuvent être un bel endroit pour mettre en pratique ces méthodes « d’hygiène relationnelles », comme disait Jacques Salomé. Ils peuvent toutefois être remplacés par souvent, régulièrement ou rarement. Bien que ce soit des subtilités, ça laisse plus de place aux chances de progrès que les mots assassins.
10. Mettre un délai dans la réponse à un comportement.
Parfois, trop de choses se passent en même temps ou encore, on n’a pas d’idées sur comment résoudre une situation problématique quand elle arrive. Par exemple, lors d’un travail d’équipe, une ne travaille pas. On ne veut pas sortir avec elle dans le corridor, car on sait très bien que d’autres arrêteront de travailler si on agit de la sorte. Ne rien faire auprès de cette dernière risque d’envenimer l’atmosphère la première fois, car les équipes 2 et 3 vont peut-être voir que l’équipe 1 ne fait rien sans rien recevoir de la part de l’enseignant… Bref, ne faites rien jusqu’à la récré (si vous ne surveillez pas).
Quand la cloche sonne, nommez clairement les personnes de l’équipe en question et dites calmement que ces derniers doivent rester pendant la récré, car ils n’ont pas besoin d’aller se reposer étant donné qu’ils l’ont déjà fait pendant la période. Ainsi, vous venez de communiquer à toute la classe que ce n’est pas parce que vous n’intervenez pas sur le champ que vous n’interviendrez pas dans le temps.
Il m’est aussi arrivé de me rendre compte le soir que j’avais oublié d’intervenir auprès d’un élève. Qu’à cela ne tienne, le lendemain, soyez certain qu’il était appelé de l’autre côté de la porte pour se faire rappeler ledit événement. C’est certes plus essoufflant au mois de septembre que d’engueuler l’élève devant la classe, toutefois, la complicité et le respect ainsi tissés payeront le restant de l’année.
Fait cocasse : J’ai déjà mentionné à un élève de rester à la récréation (pendant une période de travail). Lorsque la récré est arrivée, j’ai oublié et lui aussi… Le soir, le souvenir m’est revenu alors le lendemain matin, je l’ai convoqué à l’extérieur pour lui rappeler qu’il avait oublié de rester à la récréation et que comme conséquence, il devrait rester à la récréation et m’expliquer pourquoi il avait agi de la sorte la veille. Sans lui laisser le temps de parler, je l’ai invité à entrer dans la classe. Une fois la récré arrivée, il m’a expliqué tant bien que mal… Quelques semaines plus tard, le même scénario se reproduit, soit que je l’invite à rester à l’intérieur à la pause. Lorsque celle-ci arrive, je vais reconduire mes élèves à l’extérieur en l’oubliant (je dormais peu, car je travaillais tard la nuit sur le projet Super Bolide). Quelle ne fut pas ma surprise de le trouver dans la classe à mon retour! J’allais le gronder en lui disant qu’il devait être avec les autres lorsqu’il me dit qu’il était resté parce qu’il voulait m’expliquer ce qui était survenu plus tôt!
11. Faire des rencontres silencieuses
Vous avez demandé à Philippe de rester à la récré. Vous sortez les autres élèves et revenez à Philippe en vous disant combien vous êtes autant puni que ce dernier, car vous auriez grand besoin aussi de cette pause pour vous-même. Toutefois, vous savez qu’en investissant ainsi du temps, ce sera un jour payant. En arrivant dans la classe, ce dernier vous regarde. La logique normale voudrait que vous entamiez et dirigiez l’entretien de A à Z, en mettant parfois même les mots dans la bouche du jeune pour “accélérer” le processus… Philipe n’en est toutefois pas à sa première intervention et sait très bien que s’il répète les mots du prof, il lui fera alors croire qu’il a compris, et pourra s’éclipser plus rapidement… Toutefois, si l’enseignant s’assoit devant Philippe et le regarde sans rien dire, Philippe devra prononcer les premiers mots et ainsi, involontairement, s’investir dans la solution. Et hop, le tour est joué! Certes, il commencera par se plaindre des autres du style : « Ce n’est pas de ma faute, c’est Pierre qui m’a parlé et vous n’avez grondé que moi »… S’il est 2-3 minutes à se faire regarder sans rien dire de votre part, il commencera à vraiment chercher ce qu’il a fait de mal. Après tout, il n’aime pas ça être là et tentera de trouver ce qu’il faut pour que vous parliez. Dès que Philippe s’accordera un peu de responsabilités, vous pourrez parler, mais dès qu’il reviendra dans des accusations (soit essentiellement qu’il est victime d’une grande injustice, ça se résume souvent à ça), vous rentrerez dans le silence.
Le succès de ces rencontres est renversant. Lorsqu’il semblera vouloir répéter le même comportement, vous n’aurez qu’à lui rappeler que la conséquence sera une rencontre silencieuse de votre part et vous le verrez changer drastiquement comme si vous lui offriez la pire des conséquences inimaginables alors qu’en fait, vous n’aurez « rien » fait!
12. avoir des périodes moins “directives”
Dans la pédagogie 3.0, les cas problèmes sont beaucoup moins apparents que dans une pédagogie plus traditionnelle, car mon “leadership” change d’une période à l’autre. Dans ma journée, il y a une période où je suis plus directif, une autre où je laisse les élèves travailler ensemble, une autre où c’est du travail individuel, une où je suis dans la position d’un guide (permanence) et finalement une où je suis quasiment effacé (Pangéa). J’ai remarqué le tout, car mes élèves turbulents le sont beaucoup moins en ma présence qu’avec les autres, et la raison en est bien simple… Un tannant est un expert pour réagir à une consigne. C’est ainsi qu’il obtient ce qui lui manque le plus, soit de l’attention. Or, lors d’une période où l’enseignant est moins directif, il a alors moins de raisons de contredire et nécessairement, il voit bien qu’il doit plus travailler. De plus, s’il arrête de travailler avec l’intention inconsciente d’avoir ainsi votre attention, il devra recevoir des conséquences naturelles pour le « traiter » une fois pour toutes, comme perdre une récré à cause de son comportement qui a mené à un travail incomplet ou encore à prendre du retard l’empêchant ainsi de participer à des étapes plus stimulantes d’un projet.
En positionnant votre rôle clairement au début de chaque période, vous indiquez clairement vos attentes aux élèves de même que le travail qu’ils auront à accomplir, ce qui aura pour conséquence de calmer l’atmosphère. Par exemple : « Lors de cette période, je suis un guide, vous trouverez les étapes en page X de tel cahier », à un autre moment : « Lors des prochaines 10 minutes, je vais démontrer comment résoudre tel numéro, ceux qui comprennent, je vous invite à débuter les exercices », ou encore un autre tantôt : « Lors de cette période, je vais être présent pour répondre aux questions des élèves qui afficheront un carton jaune sur leur pupitre ».
13. Approchez-vous sans rien faire d’autre.
Dans la cour, vous suspectez un groupe de préparer un mauvais coup. Pas besoin de vous égosiller, faites seulement vous coller sur le groupe. Dans la classe, une équipe s’éparpille. Prenez ce que vous êtes en train de faire et allez continuer à le faire, mais en vous assoyant près de cette équipe. Pas besoin de rien faire d’autre, c’est drôle et ça fonctionne. Sinon, on ajoute un « On se comprend » et on repart.
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