Hausser la voix ne sert à rien ! Plus on crie, moins l’enfant comprend. Souvent, lorsqu’un parent crie, ce n’est pas contre l’enfant, c’est parce que lui-même éclate.
De plus, nous avons tendance à faire écho à l’éducation que nous avons nous-même reçue. Nous répétons de manière inconsciente les mots et les gestes que nos parents avaient envers nous lorsque nous étions plus jeunes et que nous nous faisions disputer.
Nos neurones miroirs nous jouent un tour et nous faisons du mimétisme avec notre parent.
Parfois, on peut aussi faire le contraire pour ne pas reproduire le modèle de nos parents ! Mais ceci n’est pas éducatif.
Solution > La chaîne ne peut se rompre que si l’on prend conscience que cette réaction n’était pas la bonne de la part de notre propre parent, et soigner notre enfant intérieur d’une blessure (peur ou humiliation) pas tout à fait guérie.
La parentalité positive nous oblige ainsi à désapprendre tous ces automatismes et à gérer les situations de façon éducative.
A chaque fois que vous vous surprendrez à sentir cette exaspération qui monte, respirez et rappelez-vous votre histoire.
Quand on crie, l’enfant a peur, l’amygdale reçoit les impulsions de l’extérieur et déclenche une alarme. Elle envoie des hormones de stress dans tout l’organisme.
Plus tard, il suffira d’une grosse voix ou d’un cri pour que cette alarme sonne. Lorsqu’on crie trop sur un enfant, son amygdale va se cristalliser et l’enfant se désensibiliser, ou au contraire, sur-réagir et avoir peur au moindre bruit.
Si un enfant fait une bêtise de l’ordre de la maladresse, au lieu de crier, donnez-lui tout simplement les moyens de se responsabiliser et de réparer.
Au fond, les enfants adorent réparer. S’ils sont pétrifiés par la peur, par vos cris, ils ne feront pas les choses correctement.
Posez-vous toujours la question : dans cette situation, qu’est-ce qui va être éducatif pour lui ?
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