Savoir argumenter en utilisant des connecteurs de phrases

Si je veux argumenter une idée, un fait, je dois classer ma démonstration :
Je débute par:
- premièrement / d'abord / tout d'abord / en premier lieu.
Puis j’ajoute des éléments :
- en outre / de plus / par ailleurs / ensuite / d'une part... d'autre part / en second lieu .
Je mets d’autres idées en parallèle, pour comparer:
- également / de même / ainsi que / encore / aussi.
Je conclus:
- enfin / en dernier lieu / en somme.
Si je veux développer une idée après l’avoir introduite :
Je l’explique:
- c'est-à-dire / en d'autres termes / car / c'est que .
Je donne un exemple :
- ainsi / par exemple / notamment / comme / en particulier.
J’apporte une preuve :
- en effet / du fait de.
Je reconnais éventuellement une incidente :
- or.
J’apporte éventuellement un nouvel élément :
- d'ailleurs / et puis / certes / bien que.

Je veux argumenter en opposant des idées, des faits :

Pour marquer une forte contradiction :
- mais / en revanche / alors que / tandis que / au contraire / et non / bien que.
Pour rectifier :
- en réalité / en vérité / en fait.
Pour marquer une opposition modérée :
- cependant / néanmoins / pourtant / toutefois.
Pour surenchérir ou atténuer :
- voire / même / du moins / tout au moins / à tout le moins.

Je veux définir la cause :
-car / parce que / puisque / sous prétexte que / soit que ... soit que ... / non que ( + Subjonctif ) ... mais parce que / par peur de / faute de / grâce à .

Je veux définir les conséquences :
-donc / de sorte que / de façon que / tellement que / au point de / de manière à / ainsi / en effet / par conséquent / alors .

Je relève les oppositions :
- alors que / sauf que / mais / même si ( + Indicatif ) / quand bien même ( + Conditionnel ) / en revanche / au contraire / par contre.

J’établis les comparaisons :
- comme / autrement que / comme si / aussi ... que / moins... que / plus...plus... / ainsi que / de même que / contrairement à.
J’admets, je fais des concessions :
- bien que ( + Subjonctif ) / toutefois / néanmoins / cependant .
Je pose mes conditions :
- si / au cas où ( + Conditionnel ) / à moins que ( + Subjonctif ) / pourvu que ( + Subjonctif )

Via langues et lettres françaises.

6 conseils de gestion de classe

Les jeunes enseignants se sentent souvent désarmés face à l’indiscipline et au chahut. Nous avons recueilli pour vous conseils et témoignages de tous horizons. Des pistes pour faire bloc avec l’équipe éducative et les parents, tout en optimisant votre engagement.

1- Faites bloc avec l’équipe éducative
Beaucoup de jeunes enseignants éprouvent un sentiment de grande solitude face à leurs problèmes de gestion de classe. Ce n’est pas du tout ce que prévoit l’Éducation nationale, pour qui un établissement doit être doté d’un projet, d’une équipe et d’un règlement. Sur ce chapitre, le chef d’établissement a une responsabilité particulière de chef d’orchestre. Vous êtes en droit d’exiger une vraie implication de sa part, tout comme il s’attend à pouvoir compter sur vous. Faites connaissance avec chaque membre de l’établissement: collègues, infirmières, agents, équipe de direction… L’équipe que vous formez ne doit jamais être prise au dépourvu. Toutes les situations doivent pouvoir trouver une issue. Faites part de vos difficultés, écoutez celles des autres. Soyez solidaire, faites bloc!


2- Les parents sont vos alliés
« L’école est actuellement dans une situation qui nécessite d’importants changements. Vouloir continuer sans le soutien et même la participation des parents […] serait – au regard des dangers repérés. » Dans son rapport de 2015, Georges Fotinos souligne combien les parents sont membres à part entière de la communauté éducative, tout en notant que 46 % d’entre eux estiment que les enseignants ne font pas l’effort nécessaire pour avoir une relation positive avec eux . « Établir un bon premier contact avec les parents d’élèves » est le premier des Cinq conseils pour une rentrée réussie.


3- Ayez toujours un coup d’avance
Les élèves ne doivent pas découvrir le règlement intérieur de la classe au moment de recevoir une punition. Dès la première heure de cours de l’année, vous devrez donc consacrer plusieurs minutes à expliquer clairement les droits et devoirs de chacun. Sans oublier les vôtres! Rappelez aux élèves la raison de votre présence devant eux et l’intérêt de la matière que vous enseignez, tracez les grandes lignes du programme de l’année… Tant que vous n’êtes pas familiarisé avec le fonctionnement de l’établissement, vous devez veiller à arriver en avance. Vous disposez ainsi de temps pour vérifier que le matériel prévu pour la journée est présent et en ordre de marche.


4- Travaillez vos postures, gestes et voix
Un enfant a besoin de bouger, de courir, de rire… Rien n’est moins naturel que de l’enfermer dans une salle, sous l’autorité d’un enseignant qui doit capter son attention intensément, avec un nombre limité de pauses! C’est pourquoi ce face-à-face avec une classe repose énormément sur l’attitude corporelle de l’enseignant: ses gestes, son tonus, sa capacité à occuper l’espace, sa voix, sa distance et sa proximité… Dès l’entrée dans la classe , gardez en tête l’image du dompteur, qui attend de capter l’attention de ses fauves avant d’obtenir d’eux ce qu’il va exiger. Certains enseignants procèdent ainsi: ils bloquent physiquement la porte et exigent le calme avant l’entrée dans la classe. Une technique qui a fait ses preuves!


5- Fixez les limites
Tous les enseignants ont leur propre seuil de tolérance en matière de bruit, d’agitation ou même de niveau de langage… Y compris face à l’insulte: certains enseignants exigeront que le fautif passe en conseil de discipline, d’autres seront plus « coulants ». Exigez-vous qu’un élève lève le doigt et attende votre signal pour prendre la parole? À vous de fixer les limites: la classe est votre domaine, vous êtes maître à bord dans le respect de la loi et du règlement intérieur. Ce point doit être très clairement explicité aux élèves, et répété autant de fois que nécessaire. Si vous souhaitez le silence absolu pendant vos cours, il faut le signifier. Dès avant l’entrée en classe: tenez-vous à la porte, faites aligner les élèves et attendez qu’ils fassent silence pour les laisser entrer. Mais que se passe-t-il si un brouhaha reprend pendant la séance? Arrêtez-vous votre cours ? Tapez-vous sur la table? Punissez-vous le ou les fautifs ? Rappelez-vous les règles exposées en début d’année?


6- Faites participer tous les élèves
L’enseignement différencié, adapté au niveau de chaque élève composant la classe, est un impératif. Il a été renforcé par l’abandon du redoublement et par l’adoption de la loi sur l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap (2005). Réussir cet exercice difficile contribuera grandement à votre titularisation! Au-delà, vous devez obtenir la participation de tous vos élèves. Dans son récit, Toy - B insiste sur les avantages suivants:
✔ un professeur a souvent l’impression que son cours est réussi si des élèves ont participé et ont donné les bonnes réponses;
✔ interroger un élève qui bavarde est un bon moyen de le faire taire sans avoir à le rappeler à l’ordre sur le bavardage.


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