El Niño est un phénomène climatique dont l'origine est assez mal connue. Contrairement à La Niña, il se traduit pas une hausse de la température à la surface de l'eau (10 mètres environ) de l'est de l'océan Pacifique, autour de l'équateur
El Niño, l'enfant terrible du climat
Le nom de El Niño - qui veut dire « l'enfant » en espagnol - fait référence à Jésus, car ce phénomène atteint son apogée à l'époque de Noël. Ce sont les pêcheurs péruviens qui avaient attribué ce nom au courant marin froid correspondant.
Ce phénomène a été découvert dans les années 1920 par Sir Gilbert Walker, un physicien anglais ayant mis en évidence l'oscillation australe qui est liée à El Niño.
Les conséquences climatiques d'El Niño
Tout comme La Niña, El Niño ne frappe pas l'ensemble du Globe de la même façon.
En tant normal, dans l'océan Pacifique, autour de l'équateur, les alizés soufflent d'est (Amérique) en ouest (Australie et Asie). Ceci a pour effet de pousser les eaux chaudes de surfaces vers l'ouest, où il se produit conséquemment de fortes précipitations (à cause de la chaleur et l'humidité) et une remontée des eaux froides le long des côtes américaines.
Mais lorsque la Terre est frappée par El Niño, les alizés ont tendance à s'inverser. Ainsi les eaux près de l'Australie et de l'Asie sont plus froides, provoquant des sécheresses. Des ouragans se forment au milieu du Pacifique et frappent la Polynésie. Enfin, les eaux le long de la côte de l'Amérique se réchauffent, entraînant une hausse des précipitations et une raréfaction des poissons en surface, car les eaux chaudes ne sont pas propices à la prolifération des nutriments.
Les années El Niño
Les dernières occurrences du phénomène se sont produites en 2009-2010, 2006-2007, 2002, 2003, 1997-1998, 1994-1995, 1990-1993, 1986-1988, 1982-1983, etc.
Source: futura-science.com