A la découverte de nos fruits: ABRICOT


Abricotier des Antilles
Ce n’est pas l’abricot des jardins importé frais ou en conserve. Nous sommes en présence d’un fruit du terroir américain. Son nom scientifique dérive de sa forme rappelant un sein maternel (mamma) une mamelle gonflée de lait.

L’arbre prend un développement considérable ; produit des feuilles épaisses d’un vert sombre, luisantes. Le fruit est alimentaire et dégage lorsqu’il est pelé, une odeur suis generis, une saveur pareille, offrant une chair épaisse, couleur jaune orange, sucré, appétissante. On en fait une confiture, une gelée, des sucreries appréciées.

La tige émet, par suintement ou par saignée, un latex, une sorte de gomme-résine couleur brun-rouge, douée du pouvoir singulier d’attirer vers l’extérieur les corps étrangers insinués accidentellement dans la chair, tels: aiguilles, épingles, clous, tesson de bouteille (moso boutèy), etc. On en appliqué une couche sur un morceau de toile, tel un emplâtre couvrant la région affectée. Le corps étranger est attire vers la surface libre et dégage la plaie. Cette gomme-résine est résolutive. Son action rappelle le phénomène attractif de l’aimant sur les métaux. Cette propriété est exploitée en médicine populaire. C’est le type de la gomme animée particulière à certains arbres.
L’épaisseur de la chair de l’Abricot du pays est exceptionnelle chez un fruit qui apporte tant de sucre naturel. De glucose, du lévulose, des matières albuminoïdes, des éthers, des vitamines B, C, en vue de l’amélioration de l’organisme. Une grande consommation de l’Abricot combat aussi l’anémie.

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