Le 24 août 1964, le Sud-Ouest d’Haïti est dévasté par Cléo, le plus violent cyclone à avoir affecté notre pays au cours des 160 dernières années.

Le 15 août 1964, une puissante onde tropicale quitte le continent africain et met le cap vers l’Ouest en direction des Caraïbes. Le 20 août à 1h00 , un navire inconnu indique que la perturbation a désormais les caractéristiques d’une dépression tropicale alors qu’elle se trouve à 1432 km à l’Est de la Barbade. Dans l’après-midi un navire de reconnaissance de la Navy confirme l’existence d’une circulation et observe des vents soutenus de 35 m/h la pression centrale est de 1006 Mb. Le lendemain, elle chute à 993 Mb et Cléo est promu au stade d’ouragan. Le 22, le cyclone touche la Guadeloupe, les vents à ce moment atteignent les 115 m/h (185 km/h), le centre de l’ouragan traverse Basse-Terre à 11 h 37, des rafales de 81 m/h (135km/h) et plus de 170 mm de pluies provoquent la mort de 14 personnes et plus d’une centaine de blessés, des centaines de maisons sont détruites et les bananeraies sont dévastées, de même que le réseau routier. Le cyclone de catégorie 3 continue rapidement sa progression vers l’Ouest et passe le 23 à 40 km au sud de Ste Croix et à 135 km au Sud-Ouest de Cabo Rojo, située à l’extrême Sud-Ouest de l’ile de Porto rico. Les vents toutefois dans ces localités ne dépassent pas les 50 m/h, car si l’ouragan s’est intensifié avec une pression centrale estimée à 950 Mb et des vents soutenus prochent des 140 m/h, ils restent confinés près de l’œil (le diamètre de Cléo n’excèdait pas les 90 mi ou 140 km). Durant la journée du 23, un WC-21N de l’US Navy pénètre le cyclone du Sud-ouest et enregistre des vents de 152 m/h (244 km/h ). Durant la pénétration du mur de l’œil, l’avion est sévèrement endommagé; les réservoirs d’essence situés à  L’extrémité des ailes sont arrachés et le dôme qui abrite le radar est déchiré, plusieurs membres d’équipage sont légèrement blessés.Témoignage d’un des pilotes:

« Lors de la pénétration initiale de l’œil de la tempête (ouragan «Cleo»), le réservoir de carburant située à l’extrémité de l’aile  ainsi qu’une partie de l’aile du port ont été arrachées par la turbulence liée à des courants ascendants extrême. Durant les manœuvres effectuées pour sortir de la tempête, le réservoir de pointe de tribord et une grande partie de l’aile ont été arrachés par l’extrême turbulence liée au courant descendant. Nous dûmes effectué un atterrissage d’urgence au NAS Roosevelt Roads, PR. L’appareil fut endommagé de façon irréparable. »

D’après l’analyse des données recueillies, les vents au moment où l’avion quittait le centre du cyclone pour pénétrer dans la paroi du mur de l’œil augmentèrent de 140 km/h sur une distance d’un kilomètre, ce qui constitue un sacré cisaillement; aucun autre aéronef n’entra dans la perturbation durant le jour suivant et à ce jour l’intensité de Cléo demeure inconnue.
 

Le 24 à 6 h le puissant cyclone passe à 30 km au Sud de l’ile de Beata ( Baharona, République dominicaine où 507.8 mm de pluie tombent en 24 heures) et commença alors à infléchir sa trajectoire vers le Nord amena le monstre de puissance inconnu vers le Sud-ouest d’Haïti durant l’après-midi du 24.En effet le puissant Cléo frappa de plein fouet le département du Sud en début d’après-midi atterrissant juste à l’Est-Sud-est de la ville des Cayes où entre 15 h et 15 h 35 la pression chuta brutalement de 34 MB puis remonta de 37 Mb à 16 h. La plus basse pression fut enregistrée à Camp Perrin (950 Mb) 20 km plus à l’Ouest et en plein sur la trajectoire du cyclone.Une onde de tempête de plus de 2 mètres submergea une partie de la ville  de Chardonnières où plus de 120 personnes périrent.

L’ouragan qui assiégea le Sud-Ouest  du pays pendant près de 2 heures avec des vents de plus de 220 km/h et une onde de tempête de 5 mètres provoque la mort de 192 personnes, dont une majorité pérît noyée. Tout où presque fut détruit sur une dizaine de kilomètres autour du point d’atterrissage de Cléo dans le département du Sud.

L’ouragan affaiblit par sa traversée du massif de la hotte fut rétrogradé en catégorie 1 avant de toucher Cuba qu’il traversa le 26 août tout en perdant de l’intensité puis émergea au nord-ouest de Cuba où il s’intensifia sur le chaud détroit de la Floride.

Il atteint la catégorie 2 juste avant de toucher le Sud-Est des USA (Floride,Caroline du Sud et du Nord).

Cléo sema le deuil et la désolation dans notre région où 217 personnes périrent directement de ses effets et des dégâts estimés à 198 millions de dollars (dollars de 1964). Ce prénom a été définitivement retiré de la liste des cyclones tropicaux de l’atlantique.

Via www.mrmeteo.info [Un grand merci à Rudolph Homère Victor (Météorologiste.)]

Comment se protéger de la foudre ?

La protection contre la foudre est basée sur deux principes :
Ne pas constituer une cible pour la foudre .Ne pas se placer dans des situations qui risquent d’appliquer une différence de potentiel entre deux parties du corps.

Activités à Risque
On évitera certaines activités extérieures connues pour être particulièrement dangereuses par temps d’orage : pêche, baignade, bateau, cyclisme, golf, alpinisme, ainsi que des travaux électriques, de réparation de toiture. En fait, toute activité qui expose au foudroiement direct.
Avant d’entreprendre ce genre d’activités, renseignez-vous sur les conditions météorologiques
Concernant les activités qui mettent le corps en contact avec l’eau, souvenez-vous que le corps mouillé, aussi bien que l’eau sont bon conducteurs de l’électricité, ce qui favorise le passage de courants relativement intenses et dangereux.

À la campagne
Il est impératif de ne jamais s’abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d’un petit groupe d’arbres.En espace ouvert (champs, pré), ne porter aucun objet, en particulier métallique, qui émerge au-dessus de la tête : fourche, faux, club de golf… Surtout ne jamais s’abriter sous un parapluie ouvert. Toute pièce conductrice doit au contraire être abaissée, ou mieux même déposée au sol. Par contre l’utilisation d’un téléphone mobile n’entraîne aucun accroissement du risque, tout au moins lorsque son antenne ne dépasse pas la tête, ou que très peu. Son volume, même s’il est métallique, reste insuffisant pour avoir un effet attractif sur la foudre.Des personnes se trouvant en groupe doivent s’écarter les unes des autres d’au moins 3 mètres, pour éviter le risque d’un éclair latéral entre deux personnes. Le risque de foudroiement d’une personne peut se propager à ses voisins par une étincelle franchissant l’espacement entre personnes trop rapprochées : ce phénomène est appelé « éclair latéral ».Il faut penser à s’écarter de toute structure métallique, notamment de pylônes, de poteaux, de clôtures, afin de ne pas être victime d’une électrocution par « tension de toucher ».Pour les mêmes raisons, il conviendra d’éviter de s’abriter dans une cabine téléphonique extérieure, et a fortiori de téléphoner par temps d’orage, sauf avec un téléphone mobile, comme expliqué plus haut. Si la ligne téléphonique est aérienne, elle peut être touchée par la foudre, mais aussi subir une élévation de potentiel induite par un coup de foudre voisin. Même si l’un de ces deux phénomènes se produit loin de la cabine, disons à quelques kilomètres, la « surtension » générée localement se propage le long de la ligne, et atteint la cabine, où elle peut faire des dégâts, et sérieusement commotionner la personne qui s’y abrite.Ne jamais se tenir debout les jambes écartées, ni marcher à grandes enjambées lorsqu’on se trouve sous un orage. On risque alors d’être commotionné, voire électrocuté, par une « tension de pas ». La meilleure position consiste à se pelotonner au sol, après avoir étendu sous soi un ciré ou toute autre pièce en matière isolante (par exemple en plastique). Même si l’on ne dispose pas de pièce isolante, la position couchée, jambes repliées sous soi, reste la position de moindre risque.Lorsqu’on est surpris par un orage en pleine forêt, on ne peut évidemment pas éviter d’être sous des arbres. La position de moindre risque consiste alors à s’écarter le plus possible des troncs, et à éviter la proximité des branches basses. Cette position minimise les risques d’être victime de tensions de pas ou de tensions de toucher.De bons abris protégeant contre la foudre sont de huttes de pierre. On s’abritera également dans une église ou une chapelle ; mais si ces édifices ne sont pas protégés par un paratonnerre, il faut s’abstenir de s’appuyer contre ou de toucher un pilier ou un mur. Une automobile close, à condition qu’elle ne soit pas décapotable ou à toit en plastique, constitue une excellente cage de Faraday. Penser à rabattre ou à rentrer l’antenne radio s’il y a lieu. Par contre on évitera de s’abriter dans un hangar, lorsque celui-ci comporte un toit de tôle supporté par des poutres de bois. En effet, si un coup de foudre survient près du hangar, même sans le toucher, le champ électrique intense qui accompagne tout coup de foudre peut induire entre le toit et le sol une tension élevée, tension qui peut à son tour générer un amorçage puis un arc électrique à travers le hangar. Cet effet d’induction est par contre sans risque si le toit est supporté par des poutres métalliques.

Dans une habitation
Éviter certaines activités à l’intérieur des bâtiments, surtout des maisons de campagne ; ainsi, pour des raisons données en 6, il est recommandé de ne pas téléphoner lorsqu’un orage est menaçant. Toutefois, cette recommandation ne doit pas dissuader de téléphoner en cas d’urgence grave : il s’agit alors d’un risque calculé. Rappelons que le téléphone mobile est sans risque.Dans une habitation dont la protection intérieure contre la foudre n’a pas été spécialement réalisée (même si l’habitation est équipée d’un paratonnerre), éviter de toucher des pièces métalliques telles que conduites et robinets d’eau, de prendre un bain ou une douche, de toucher les machine électro domestiques. La seule façon de supprimer tout risque à l’intérieur consiste à réaliser une « équipotentialisation » de toutes les pièces métalliques, c’est-à-dire interconnecter par des liaisons conductrices. Cette opération est toutefois affaire de spécialiste en systèmes de protection contre la foudre, et doit être confiée à un installateur de paratonnerre agréé.En l’absence de dispositifs de protection tels que parafoudres, il est vivement recommandé de débrancher le cordon d’alimentation secteur et le câble d’antenne d’un téléviseur, et de les éloigner d’au moins un mètre du poste. Un téléviseur non protégé et non débranché peut en effet « imploser » lors d’une forte surtension, constituant ainsi un risque pour les personnes se trouvant dans la même pièces.

À la montagne
Les alpinistes se trouvent souvent sur des sommets ou des arêtes, particulièrement exposés aux foudroiements. La première précaution évidente que doit prendre un alpiniste est donc de s’éloigner des pointes et des arêtes dès les premiers signes avant-coureurs d’un orage : lorsqu’il entend le bourdonnement ou le bruit d’abeilles caractéristiques de « l’effet de couronne », le champ électrique ambiant est déjà intense, et il faut de toute urgence quitter les crêtes.La meilleure façon de se protéger contre un coup direct est de se réfugier sous un ressaut : celui-ci doit dominer d’au moins cinq à dix fois la hauteur du sujet.Même à l’abri du coup direct, il faut prendre en compte les divers risques de foudroiement indirect par tensions de pas ou tension de toucher. À 15 mètres sous un pic, ces tensions sont dangereuses, et il faut descendre à au moins cinquante mètres pour que le risque soit suffisamment réduit. Une précaution évidente est toutefois de ne jamais se plaquer contre une paroi, afin de ne pas s’exposer à des différences de potentiel, notamment en présence de failles humides. S’en tenir éloigné d’au moins 1,5 mètre.Il peut également être dangereux de s’abriter dans une petite anfractuosité ou une petite grotte: en restant debout près de l’entrée, on risque de provoquer l’amorçage d’un arc électrique entre le plafond et la tête, et en s’appuyant au fond, on risque d’être traversé par un courant dérivé. Se tenir accroupi le plus loin possible du plafond, des parois et du fond.Une commotion électrique même légère, et qui ne laisserait aucune trace en d’autres circonstances, peut, par surprise ou par perte momentanée du contrôle musculaire, faire lâcher prise et entraîner une chute grave. Ces accidents secondaires sont fréquents. Il y a donc lieu de tenir compte de ce risque lorsque l’alpiniste s’installe pour attendre la fin de l’orage.

Sur l’eau
Sur une grande surface d’eau, un bateau, et notamment un voilier, constitue une saillie, donc un point d’impact privilégié pour la foudre. Dans une barque ou un bateau sans mât, la meilleure précaution, si le temps le permet, est de rejoindre d’urgence la rive et s’en éloigner.Sur un bateau équipé d’un mât, celui-ci peut être frappé par la foudre de la même façon qu’un paratonnerre. Le principe qui guide alors la protection du bateau consiste à assurer une continuité électrique parfaite entre le sommet du mât et l’eau.Un voilier moderne est généralement équipé d’un mât métallique ; les haubans sont généralement des filins métalliques, dont les attaches font partie d’une ceinture, elle aussi métallique, courant tout autour du pont. Dans ces conditions, cette superstructure constitue une sorte de cage de Faraday à larges mailles, assurant une bonne protection du bateau. Si la coque est elle-même métallique, l’écoulement éventuel des courants de foudre vers l’eau se fait sans difficulté. Si la coque est en matière synthétique, il convient de fixer une ou deux chaînes à la ceinture métallique, l’autre extrémité plongeant dans l’eau. Celle-ci est suffisamment bonne conductrice pour constituer une bonne « prise d’eau ». Une solution plus élégante consiste à relier la base du mât au lest du bateau, par un conducteur installé une fois pour toutes.Certains voiliers sont en bois, de même que leur mât, et les haubans peuvent être des cordes plus ou moins isolantes. Sur ce type de bateaux, on recommande de fixer une chaîne tout le long du mât, ou un conducteur fixé à demeure, en en faisant ainsi un paratonnerre. Comme en 19, la base du mât sera électriquement reliée à l’eau par une chaîne ou un conducteur. La protection du bateau est ainsi correctement assurée ; quant aux personnes à bord, elles devront se placer le plus bas possible, voire à l’intérieur de la coque, pour celles qui ne participent pas aux manœuvres.

Un grand merci à www.mrmeteo.info

Top 17 des mots français dont on ne connaît pas trop le genre grammatical, « mais c’est un ou une ? »

La langue française essayera toujours de nous jouer des mauvais tours, avec ses règles qui n'en sont pas, ses exceptions... Alors on s'est dit que dans cette quête de perfection, on devait vous venir en aide. Grâce à Lettres et langue française,  Ayons une pensée pour nos amis anglophones qui ne connaissent pas le genre dans leur langue et qui doivent apprendre le français. Ce top est aussi pour eux.


Tentacule
1- On dit "un". Le grand classique que vos professeurs adorent vous sortir pour vous piéger ! Eh oui, tentacule est masculin même si ce n'est pas très beau à dire. Mais tentacule, c'est pas jo-jo de base de toute façon.

Haltère
2- On dit "un". Difficile à retenir, mais c'est le mot que vous risquez d'entendre massacré dans les salles de sport par les profs de fitness et autres.

Oasis
3- On dit "une". Une oasis c'est UNE zone de végétation isolée dans un désert. Maintenant que vous savez, vous vous ne vous tromperez plus. Pendant au moins UNE minute. Voilà vous avez déjà oublié. (A noter que wiktionary nous informe que le mot est aussi "attesté au masculin")

Testicule
4- On dit "un". Même si ce mot à une consonance féminine, c'est bien masculin. En même temps c'est assez logique. Dites "couille" pour ne plus vous tromper.

Echappatoire
5- On dit "une". Peu de gens font 100% sur ce top, ne soyez pas trop dur avec vous même. Vous valez mieux que ça. Si, si.

Entracte
6- On dit "un". Comme ça, en plus de vous la raconter en disant que vous êtes allé à l'opéra, vous pourrez en plus apporter une petite touche grammaticale.

Orbite
7- On dit "une". A priori, pas difficile de s'en souvenir, il y a même un moyen mnémotechnique avec un mot de même sonorité et de même genre pour s'en souvenir, mais on ne vous le citera pas, on est des gens bien.

Solde
8- On dit "un". Même si au final on dit toujours "des". Parce que quand on part pour acheter un truc, on revient toujours avec plusieurs. CQFD. (A noter que la solde existe aussi au féminin, mais il s'agit de "la paie octroyée par l’armée à un de ses membres militaires".)

Après-midi
9- On dit "un". Et aussi "une". Donc ça va, mais on hésite. Et il y aura toujours quelqu'un pour vous reprendre de toute façon, que vous choisissiez l'un ou l'autre.

Alvéole
10- On dit "une" tous les jours. Mais le dictionnaire de l'académie dit encore "un", même si personne ne l'utilise. En même temps, c'est pas comme si on l'utilisait tous les jours non plus. Au pire, vous avez le droit de dire "l'alvéole" pour ne pas être emmerdé, ça marche bien aussi.

Chips
11- On dit "un", ou "une". L'usage hésite. Enfin comme les Soldes, on dit surtout "des". Parce qu'on ne connaît pas un seul être humain capable de manger seulement UNE chips. C'est tout ce que ça te fait quand je te dis qu'on va manger des CHIPS ?

Pétale
12- On dit "un". Assez peu de gens ont du mal avec ce mot, mais il existe des partisans du "une pétale" qui seraient prêt à envahir l'Académie Française pour prouver la féminité de ce mot.
Anagramme
13- On dit "une". Si, on dit "une", c'est la loi et pis c'est tout.

Ovule
14- On dit "un". Alors faites attention au genre quand vous utilisez ce mot. Globalement faites attention tout court, c'est rarement dans une phrase anodine.

Bretzel
15- On dit "un". Mais on dit "une" en Alsace et en Allemagne, là où on s'y connait en matière de bretzel. Alors ok on dit les deux. Mais si vous voulez passer pour un expert, dites "une".

Eclair
16 On dit "un". Même s'il est au chocolat ou au café.

Clope
17- On dit "une". Mais à l’origine, c'était plutôt masculin, et ça désignait un mégot. Avant d’être utilisé au féminin, pour désigner la cigarette.

Via Lettres et langue française

Tel, telle, tels, telles - Règles d'accord

Le mot tel reçoit toujours un accord. Ce mot est un déterminant ou un adjectif en relation avec un nom. Selon le contexte, le mot tel sera
– masculin singulier : tel;
– féminin singulier : telle;
–  masculin pluriel : tels;
–  féminin pluriel : telles.
Lorsque tel est entre un déterminant et un nom, il s’accorde, comme n’importe quel adjectif : je ressens une telle émotion, j’ai de tels soucis, comme je ressens une belle émotion, j’ai de grands soucis.
Lorsque le mot tel est directement devant le nom, il s’accorde aussi :
Tel père, telle fille.
Lorsque tel gravite autour du verbe être, il s’accorde avec le noyau du groupe nominal sujet :
Tels sont mes désirs.
Mes envies de manger du chocolat sont telles (= si grandesque je ne saurais y résister.
Si tel est directement suivi de quel, l’ensemble des deux mots tel quel reçoit aussi l’accord du nom ou du pronom que cet adjectif composé vient qualifier :
Nous la laisserons telle quelle.
Ces fruits, je les servirai tels quels.
Telles quelles, ces robes me déplaisent.
Ces crêpes se mangent telles quelles ou avec du sirop.
➤L’accord du mot tel est plus difficile à déterminer quand on hésite entre deux noms qui pourraient être des donneurs d’accord dans une même phrase. Prenons la phrase :
Les vacances, tels des cadeaux, sont bonnes pour nous.
➤Le donneur est le nom cadeaux, et non le nom vacances. En effet, tels reçoit ici l’accord du nom qui suit parce que ce genre de phrase signifie : Les vacances sont bonnes pour nous, et les cadeauxsont tels (= sont bons aussi).
Voyons d’autres exemples :
La vie, tel un cadeau, est bonne pour nous.
L’argent reçu, telle une surprise inattendue, est bon pour notre budget.
L’argent reçu, telles des richesses inattendues, est bon pour notre budget.
➤Cependant, dans l’expression tel que devant un groupe du nom, l’accord ne se fait pas avec le nom qui suit, même si le sens de la phrase est semblable. Le mot que forme un blocage :
Les vacancestelles que des cadeaux, sont bonnes pour nous.
La vietelle qu’un cadeau, est bonne pour nous.
L’argent reçu tel qu’une allocation, une prime ou des honoraires est bon pour notre budget.
➤Attention : tel que est parfois en début de phrase. Il ne faudra pas l’accorder avec le premier nom qui le suit, car il y a blocage lorsque que est suivi d’un groupe nominal. Il recevra plutôt ses traits d’accord (féminin, pluriel) du noyau du groupe nominal sujet :
Telles que des cadeaux, ces vacances sont bonnes pour nous.
➤Par contre, tel que est parfois suivi d’une phrase subordonnée. Il reçoit son accord selon le contexte, donc selon le genre et le nombre du nom ou du pronom qui est qualifié.
Nous aimons cette maison [telle que nous la voyons].

[Tels qu’ils sont], ces meubles usagés se vendront difficilement.

Via Lettres et langue française.

08 mots français qui ont deux pluriels

Nous l’avons vu, quelques noms de la langue française ont deux orthographes au singulier, l’une étant la variante de l’autre. Mais ce n’est pas tout ! Certains mots ont également deux pluriels. Ainsi, ail fait « ails
» ou « aulx », ciel, « cieux » ou « ciels », final, « finals » ou « finaux ». Comment choisir ? En se fiant au sens ! Avec ces quelques indications, vous saurez en un clin d’œil quel pluriel employer.

➤aïeul : aïeuls et aïeux

Le pluriel aïeuls désigne les grands-parents tandis qu’aïeux s’emploie pour ceux dont on descend, c’est-à-dire nos ancêtres, et plus généralement les personnes qui ont vécu dans les siècles passés. C’est la seconde forme qui entre dans l’expression « Mes aïeux ! », pour marquer l’étonnement ou l’insistance.

➤ail : ails et aulx

D’après Larousse, ails est le pluriel courant du nom ail. La forme aulx s’emploie également, mais elle est vieillie ou régionale. Autre distinction : ails désignerait la plante et aulx le condiment. Quoi qu’il en soit, ail s’emploie rarement au pluriel. On préférera dire « des gousses d’ail » ou « des têtes d’ail », ce qui simplifie grandement les choses !

➤banal : banals et banaux

Au sens d’« ordinaire », l’adjectif banal fait banals au pluriel (des propos banals, des hommes banals, des vêtements banals…). Banal ne fait banaux qu’au sens propre et féodal du terme : « qui est à la disposition de tous » (des fours banaux, des moulins banaux). 

➤ciel : cieux et ciels 

Le pluriel de ciel est cieux sauf quand ciel désigne le châssis que l’on fixe au-dessus d’un lit pour y suspendre des rideaux (des ciels de lit) ou lorsqu’il s’agit de la représentation du ciel en peinture (les ciels de Nicolas Poussin). 

➤final : finals et finaux 

Au masculin pluriel, les deux formes finals et finaux sont admises. On peut écrire « les résultats finals » ou « les résultats finaux ». Néanmoins, on préférera utiliser « finals » quand l’adjectif qualifie des personnes, cela afin d’éviter l’homophonie avec « finauds ». Exemples : « les candidats finals », « les clients finals »… (plutôt que « les candidats finaux », « les clients finaux »…) 

➤œil : yeux et œils 

Le pluriel normal de oeil est yeux sauf : 1/ dans les mots composés : des œils-de-bœuf, des œils-de-chat, des œils-de-perdrix… 2/ lorsque le nom désigne, au sens technique, un trou, une ouverture : les œils d’une voile, d’une aiguille, de caractères d’imprimerie… Attention, on distingue les clins d’œil et les coups d’œil des clignements d’yeux ! 

➤pascal : pascals et pascaux 

Qu’il s’agisse de l’adjectif relatif à la fête de Pâques ou du nom désignant une unité de mesure (tiré du patronyme de Blaise Pascal), pascal a deux pluriels : pascals et pascaux. D’après Larousse, pascals est plus usité que pascaux sans doute pour des raisons d’euphonie. Exemple : « agneaux pascals » plutôt que « agneaux pascaux ». 

➤travail : travaux et travails 


Au sens courant de « activité, occupation, métier », travail a pour pluriel travaux. Mais quand le nom désigne « l’appareil servant à maintenir les grands animaux domestiques pour les ferrer ou les soigner », travail fait travails. Vous y réfléchirez donc à deux fois avant d’affirmer que le pluriel travails n’existe pas !

Via Lettres et langue française.

Accord du verbe avec le sujet || Sujets joints par une conjonction sujets unis par ni

L’accord du verbe avec des sujets unis par la conjonction ni suit la règle générale d’accord avec des sujets coordonnés, qui est d’accorder avec l’ensemble des sujets, c’est-à-dire de mettre le verbe au pluriel même si les sujets sont au singulier.
Exemples :
- Ni la neige ni le froid ne l’ ont empêché de sortir.
- Ni Paul ni Pierre ne sont au courant de la nouvelle.
- Ni son père ni sa mère n’ approuvèrent ce mariage.

Cependant, il est parfois possible d’accorder le verbe au singulier, surtout si l’on conçoit l’action exprimée par le verbe séparément pour chaque sujet, par exemple si le verbe n’admet logiquement qu’un sujet. Le singulier est également fréquent lorsque le sujet est rien ni personne , ni lui ni personne , ou qu’il comporte d’autres mots de sens négatif tels que nul , aucun , pas un. Le verbe est aussi au singulier lorsque les sujets sont au singulier et que le deuxième est entre virgules, et ce, même si les deux sujets peuvent faire l’action du verbe.
Exemples :
- Ni Paul ni Pierre n’ est le père de cet enfant.
- Rien ni personne ne détournera Myriam de son but.
- Ni Pascale ni personne n’ a réussi à franchir cette rivière à la nage.
- Ni Simone ni aucune autre amie n’ a compris son geste à l’époque.
- Ni son frère, ni même son père, ne put le faire changer d’avis.

Lorsque l’un des deux sujets est au pluriel et l’autre au singulier, le verbe doit nécessairement s’accorder au pluriel, et ce, même si seul l’un des deux peut faire l’action.
Exemples :
- Ni Sylvain ni ses parents n’ assisteront à la cérémonie.
- Ni ma mère ni ses frères et sœurs ne s’ attendaient à une telle fête.

Lorsque le sujet est ni l’un ni l’autre , l’accord peut se faire au singulier ou au pluriel si le verbe suit ni l’un ni l’autre . Mais si le verbe précède ni l’un ni l’autre , l’accord doit se faire au pluriel puisque le sujet, c’est-à-dire les deux noms coordonnés, est pluriel.
Exemples :
- J’attendais Gilles et Thierry; hélas, ni l’un ni l’autre n’ est venu. (ou : ne sont venus)
- Gilles et Thierry ne sont venus ni l’un ni l’autre.

Enfin, lorsque les deux sujets coordonnés peuvent être remplacés par le pronom nous , le verbe doit se conjuguer à la première personne du pluriel. De même, lorsque les deux sujets peuvent être remplacés par vous , le verbe doit se conjuguer à la deuxième personne du pluriel.
Exemples :
- Ni Pierre ni moi ne pouvons aller au théâtre. (Pierre et moi = nous)
- J’ai parlé à ton père : ni l’un ni l’autre ne sommes d’accord pour t’offrir une moto.
- Comment se fait-il que ni toi ni Simon ne soyez venus à la réunion? (Simon et toi = vous)

Connaissez-vous l'origine de la chanson 'Bella ciao" qui fait succès de nos jours?

Bella ciao est un chant de révolte italien qui célèbre l'engagement dans le combat mené par les partisans, résistants pendant la Seconde Guerre mondiale opposés aux troupes allemandes alliées de la République sociale italienne fasciste, dans le cadre de la Guerre civile italienne. Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du xxe siècle les mondine, ces saisonnièresqui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail. Ce chant est devenu un hymne à la résistance dans le monde entier.



 À l'origine, Bella Ciao est une musique yiddish. En Italie dans les années 30, la fille d'un violoniste ambulant apprend cette chanson par sa grand-mère. Elle travaille dans les rizières et fredonne souvent de cet air avec les autres mondines. Ce sont des saisonnières qui travaillent toute la journée le dos courbé les pieds dans l'eau sous le regard de surveillants. De quoi instiguer la révolte. Ce sont les premières à ajouter des paroles révolutionnaires sur cette mélodie.

Hymne de toutes les résistances

La jeune fille s'engage ensuite dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale pour combattre le fascisme. Ce n'est qu'en 1944 que les paroles commencent vraiment à ressembler à celles qu'on connaît aujourd'hui. Bella Ciao va progressivement s'imposer comme l'hymne de la résistance italienne. Cette chanson a traversé les époques et a été traduite dans plusieurs langues. C'est le chant de toutes les résistances, contre les pogroms, le fascisme, le capitalisme. C’est la lutte contre l'oppression, l'espoir de liberté.

Facebook : il n’est désormais plus possible d’y poster ses tweets.

Par le biais d’une mise à jour, Facebook empêche désormais le partage de tweets sur sa plateforme.
Depuis le 1er août, la fonctionnalité permettant de publier ses tweets et “Nous avons appris que les tweets et les retweets ne seront plus automatiquement postés sur les comptes Facebook connectés à cause d’une récente mise à jour de Facebook”, a annoncé Twitter. Smiley à l’appui, le réseau de microblogage a jouté: “Ne vous inquiétez pas, vous avez d’autres façons de partager un tweet”.
retweets sur Facebook a cessé d’exister.
Il est bien sûr toujours possible de faire un copier-coller mais désormais impossible de publier un tweet sur Twitter et de l’envoyer simultanément sur Facebook grâce à la connexion entre les deux services, comme c’était le cas auparavant.
Facebook a donc verrouillé son interface de programmation aux applications tierces. Cela fait partie des mesures entamée par le réseau social suite au scandale Cambridge Analytica et ce, afin de limiter voire empêcher complètement l’accès vers les données des utilisateurs aux les développeurs tiers.

En cessant d’écrire à la main, on perd ces 7 aptitudes importantes

En cessant d’écrire à la main, on perd ces 7 aptitudes importantes

Le progrès est en marche pour éliminer pour toujours l’écriture de nos vies. À l’automne 2016 en Finlande, les enfants scolarisés n’avaient plus besoin d’écrire à la main. Et les scientifiques suédois pensent que les capacités motrices des enfants ne leur permettent plus d’écrire des lettres calligraphiées. Pourtant, les recherches affirment qu’en renonçant à l’écriture manuelle, on perd non seulement l’occasion d’écrire une lettre au Père Noël, mais aussi des choses beaucoup plus importantes.

[On a] découvert les conséquences que pouvaient avoir la perte de l’écriture manuelle sur 7 compétences importantes, et nous t’expliquons pourquoi il est important de pratiquer la calligraphie au moins une ou deux fois par semaine.

1. La motricité et la coordination se détériorent, et on lit moins bien

Lorsque l’on écrit à la main, on active les zones du cerveau responsables de la formation du langage et de l’interprétation des sensations. Chez les individus qui n’ont pas cette capacité, ces zones sont trop rarement activées.

En outre, nous avons dans notre cerveau une zone appelée Aire de Broca, située dans le cortex cérébral des grands hémisphères, responsable de l’assemblage des lettres en mots et de leur compréhension, c’est-à-dire la capacité à lire et écrire. Grâce à l’écriture manuscrite, ce centre se met aussi à fonctionner. Sur la base de ces faits, les scientifiques de l’Université Stavanger en Norvège ont conclu que la capacité à écrire rapidement facilite la lecture, et vice versa : les personnes qui lisent lentement ont tendance à écrire plus difficilement.

2. Ceux qui écrivent peu et mal mesurent moins bien à l’œil nu

En Chine et au Japon, les calligraphes étaient souvent engagés comme archers. En plus de la capacité à concentrer leur attention pendant longtemps sur un seul objet, et la grande précision de leurs gestes, la souplesse des mouvements était importante. De même qu’un trait sur une feuille de papier, on ne peut pas rattraper une flèche mal tirée.

3. On est moins apte à comprendre un texte manuscrit

Pour ceux qui n’écrivent que très peu ou pas du tout à la main, la compréhension d’un texte écrit sera beaucoup plus compliquée. Bien sûr, dans notre monde moderne, ce n’est pas si grave, mais il va manquer un entraînement cérébral supplémentaire. As-tu déjà ressenti l’effort que l’esprit doit faire lorsqu’il doit lire, par exemple, un texte écrit par un élève de CM2 ? Le cerveau, de même qu’un ordinateur, a plus de mal à reconnaître le texte écrit à la main. En lisant des caractères imprimés, les centres du cortex des hémisphères cérébraux fonctionnent moins, parce que nous comprenons tout et n’avons pas besoin de connecter la pensée associative et de distinguer les lettres.

4. On fait moins attention à l’orthographe, à la ponctuation et à la grammaire

Dans tous les gadgets, navigateurs et documents en ligne, il existe une fonction de correction automatique. Il est devenu inutile d’apprendre à épeler correctement le mot “conscience”, ou la règle du pluriel des mots composés, ou d’autres règles d’orthographe, puisque aujourd’hui, en moyenne, on n’écrit à la main qu’une seule fois par semaine tout au plus.

C’est difficile à admettre, mais l’écriture d’un individu instruit, qui peut encore transmettre une information sans ordinateur, sera non seulement quasiment illisible, mais comportera en plus de nombreuses erreurs grammaticales.

Bien qu’à l’avenir savoir écrire sans fautes d’orthographe puisse s’avérer inutile, la diversité des compétences et des connaissances n’affecte-t-elle pas positivement le développement de l’intelligence humaine ?

5. Sans l’écriture, on est moins capable d’exprimer ses pensées avec des mots

L’écriture sur ordinateur s’apparente à un flux de pensées, tandis que l’écriture manuscrite est la forme la plus élevée de la pensée abstraite. Lorsque l’on tape sur un clavier, on sait que l’on peut toujours changer une partie de la phrase, qu’il s’agisse d’un changement de genre, de nombre, ou la forme d’un verbe.

Mais lorsque l’on écrit à la main, on doit penser à la phrase entière dans son esprit, et seulement ensuite, l’écrire : personne ne veut répéter ce processus. C’est très simple : la création d’un texte manuscrit nous fait penser de façon plus large, et engage notre raisonnement abstrait. Et il faut conserver cela.

6. L’imagination est plus limitée

Les individus qui écrivent un texte à la main perçoivent mieux son sujet que ceux qui l’écrivent à l’aide d’un clavier. En prenant des notes sur l’ordinateur, les élèves ont tendance à écrire tout ce que le professeur dit. Et la plupart de leur énergie est consacrée à l’écriture de l’ensemble du discours, mot pour mot, au lieu de réfléchir et de synthétiser ce que dit l’orateur.

7. L’apprentissage et la mémoire se détériorent

De nombreuses études indiquent qu’on se souvient mieux d’un texte écrit à la main, car la personne exprime des pensées de base et met en évidence les points principaux pendant le processus d’écriture. Cela a aussi été confirmé par les expériences des psychologues américains Pam A. Mueller et Daniel M. Oppenheimer.

Les scientifiques ont constaté que dans les notes manuscrites, les étudiants modifient les phrases et expriment les idées de telle sorte qu’il leur est plus facile de les retranscrire et de s’en souvenir ; sur un ordinateur, ce processus intellectuel n’a pas sa place. Il s’avère que le cerveau des étudiants qui utilisent des appareils électroniques de prise de notes n’est pas stimulé pendant le cours, mais seulement la veille de l’examen, au moment de réviser. Pourtant, un meilleur apprentissage est garanti par des stimulations modérées et régulières, plutôt que par une stimulation exceptionnelle et intense.

On a tendance à penser que la société est constamment sur la voie de l’amélioration et du progrès. Que toute capacité perdue est forcément une évolution vers l’avant. Mais l’abandon de l’écriture pourrait être un contre-exemple. Les heures économisées sur l’écriture manuelle seront à peine suffisantes pour acquérir d’autres compétences importantes, utilisables tout au long de la vie, et ayant autant d’impact sur l’esprit que l’écriture manuscrite.

Que penses-tu de ces changements dans les standards d’éducation et d’apprentissage ? Vas-tu continuer à apprendre à tes enfants à écrire correctement ?