• Commencez déjà par ne pas prendre les moqueries personnellement. C'est très important. Apprenez à dissocier la vision de vous des autres, et votre vision de vous-même.
L'attaquant utilisera tout ce qu'il peut pour vous blesser. Si vous arrivez à neutraliser mentalement ses mots avant même qu'ils ne vous touchent, vous avez déjà gagné.
• Trouvez des choses positives dans sa moquerie et dites-lui:
"Ah mais c'est vrai que t'as pas tort là dessus, tiens je vais améliorer ça, merci! ;)".
Insistez bien sur le remerciement et la politesse.
Il faut donner un petit coté sarcastique à votre réponse. Tournez ses moqueries à votre avantage, pour les retourner contre elle.
• Utilisez l'autodérision et exagérez ses propos. La personne restera bête s'attendant à ce que vous explosiez de colère, alors que pas du tout! Ayez un petit air indifférent plutôt.
Par exemple, une personne me dit:
"T'as vraiment une sale gueule toi!"
Auquel cas je me ferai le plaisir de répondre:
"Ouais je sais on me le dit souvent! D'ailleurs j'ai pensé à aller faire une chirurgie mais je suis un peu dans le rouge ce mois-ci, tu pourrais pas m'avancer 5000 balles? ;)".
Ça a le mérite d'être clair: Vous n'en avez rien à foutre.
Vous ne lui accordez aucune importance, et vous désamorcez la situation.
Ça ne demande aucun effort, et c'est tellement plus agréable!
• Vous pouvez également rebondir, et attaquer la personne sur un de ses défauts, mais j'ai tendance à penser que ça alimente le conflit, plutôt que le désamorcer.
À moins que vous ne rebondissiez avec une question fermée, en reprenant l'exemple précédent:
"Mais faut-il avoir une belle gueule pour réussir dans la vie ?"
• Bonus: Deux exemples de répartie qui m'ont bien fait rire:
Une femme s'adressant à Winston Churchill:
Femme : "Monsieur, vous êtes soûl."
Churchill : "Madame, vous êtes moche. Mais moi, demain, je ne serai plus soûl."
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Un homme s'adressant à Jacques Chirac:
Homme: "Connard!"
Chirac: "Enchanté, moi c'est Jacques Chirac!"
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